samedi, août 30

Parlons chiffres......


Internet: 60000 délits par an

Outre Manche, on "s'informatise" pour aider les forces de l'ordre

Les pédophiles sous haute surveillance
Jeudi 18 mars 2004 à 01:26 par Alexandre Forget
Jim Wightman, un informaticien britannique vient de mettre au point un logiciel pour aider à la capture des pédophiles. Ce logiciel simule des conversations entre jeunes de façon très réaliste et lance un avertissement lorsqu'il détecte une discussion suspecte. Le logiciel Chatnannies ouvrent plusieurs sessions de "chat" en générant des modules nommés "nanniebots". Il tente ensuite de piéger les éventuels pédophiles en simulant la conversation d'un enfant. De plus, le logiciel a la possibilité d'apprendre! En effet, il retient ce qui peut se dire lors d'une conversation et augmente ainsi le degré de réalisme lors de ses répliques! Lorsqu'une conversation suspecte est détectée, le logiciel envoie un "log" par courriel de cette conversation. Mr. Wightman mentionne que son logiciel a déjà permis l'ouverture d'enquêtes policières. Voilà donc un petit utilitaire fort utile pour la police.

Un psychiatre s'exprime sur la Pédophilie, nous serions face à l'effroi de notre propre idéalisation de l'enfance sic!

Ph. Forest y écrivait : "\u…l'enfance n'existe pas, elle est le rêve du pédophile. Le pédophile - je l'imagine ainsi - est précisément celui qui croit à l'enfance (\u…). Il la voit comme le paradis dont il a été injustement chassé, le lieu vers lequel il lui faut revenir, qu'il lui faut à tout prix pénétrer."


Eclairés par ces dernières phrases, à nous à présent de nous interroger sur le sens de l'évolution contemporaine de notre société, que j'évoquais plus haut. Ce mouvement, que j'ai désigné comme "l'infantolâtrie" de l'époque, ne risque-t-il pas de nous mener vers une forme de pédophilie généralisée et triomphante ? Cette hypothèse pourrait bien, en tout cas, expliquer les manifestations d'effroi et de panique que le pédophile soulève aujourd'hui dans notre société. Cet effroi ne serait-il pas finalement l'effroi devant la révélation de la signification de notre propre idéalisation de l'enfance?
Voila les conclusions d'un article médical que je mets en lien, francais, "une idéalisation de l'enfance" face à une révolte humaine, et face à des victimes!!!

http://www.oedipe.org/fr/actualites/pedophilie

Je serai la....à mes bébés de la Toile, et à mes deux petites nymphettes



Opale


Au détour de la Toile, un petit blog, j'ouvre, je lis, des mots beaucoup de mots, agencés avec pudeur et beaucoup de tendresse.

Celle qui écrit tout celà est Opale, et c'est avec un sourire que je vous offre ses textes, mes bébés de la Toile, comme j'aime à le dire si souvent,




vendredi, août 29

You raise me up.......Message d'espoir ou est ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?



Le soir , au coin du feu, j'ai pensé bien des fois

A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois.

Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,

Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,

Se balancent au vent sur un ciel gris de fer.

Oh! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver!

Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,

Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes

Dans le gazon d'avril, ou nous iront courir.

Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?

Pourquoi?

J'ai longtemps hésité à publier cette vidéo de prévention, qui m'a heurtée de plein fouet et qui m'a donnée des hauts le coeur, mais les hauts le coeur, je les connais que trop bien, beaucoup trop bien d'ailleurs.......


Les enfants de la Guerre



Je remercie Patricia pour cette vidéo que je vous propose.Il y a LA TOILE, mais d'autres TOILES existent aussi dans le monde, qui font que des enfants qui doivent etre élevés dans l'amour, des prisonniers encore des fantasmes des adultes, le sexe, le pouvoir, l'argent, l'asservissement, et la GUERRE cette fois ci......

Aquarium, Carnaval des animaux, Camille Saint Saens




jeudi, août 28

Un film qui est un condensé de ce qu'on le trouve sur la Toile

Hard Candy
Thriller (1h 43min) Année de production : 2006
De David SladeAvec Patrick Wilson, Ellen Page
Presse : Spectateurs :
Hayley et Jeff se sont connus sur internet. Elle est une très belle adolescente de 14 ans, et lui un séduisant photographe trentenaire. Sur le net, elle a également appris comment on pouvait jouer avec un bistouri, et elle meurt d'envie d'essayer

Un film qui est un thriller, mais qui montre TOUT ce que l'on peut rencontrer sur la Toile, à savoir, les dangers des tchattes et autres, le basculement sur MSN de personnes non préalablement identifiées de l'entourage des enfants, absence de controle parentale, rencontre dans la vie réelle sans que les parents soient informés, et enfin, la pratique "du bistouri", induction réelle auprés des jeunes qui se manifeste par l'auto mutilation, et bien sur les incitations au suicide.Cela est certes entrevu mais bien connu du public avert



L'enfant


L'enfant, il est de toutes les races et de toutes les cultures. L'enfant que l'on vend, l'enfant que l'on viole, l'enfant que l'on torture, l'enfant que l'on tue... cet enfant là, c'est le fils ou la fille de l'humanité et nous en sommes responsable.

Un tableau succint des symptomes de violence sexuelle chez l'enfant

Signaux d'alarme chez les enfants
Symptômes
Comportement observable
1° La peur de personnes ou de situations spécifiques
L'enfant déclare qu'il ne veut pas aller à «la maison de grand-papa» ou est gêné avec cette personne ou avec les étrangers
2° Cauchemars
Habituellement des rêves «d'incapacité» essayant de fuir mais se faisant attraper.
3° Retrait (social ou émotionnel)
Reste dans sa chambre ; s'isole lui-même, maussade: «Laisse-moi tout seul»
4° Mouille son lit / changement dans les habitudes de sommeil
«Maman, j'ai eu un accident» ou «je ne peux pas dormir»
5° Changement de personnalité
Enfant plein d'entrain du type leader qui devient retiré; notes scolaires changent
6° Perte d'appétit; augmentation des complaintes psychologiques
«Je n'ai pas faim». «J'ai mal au ventre»
7° Crise de pleurs non provoquée
éclate en larmes quand un parent important part faire des courses et laisse l'enfant: «S.V.P., maman, ne me laisse pas!»
8° S'accroche à un adulte important
Reste en étroite proximité - a besoin de contact physique
9° Nettoyages et bains excessifs
Parle d'être sale, se sent sale.
10° Pauvre image et estime de soi
Augmentation de l'incrimination de soi «Je ne vaux rien» «Je ne peux rien faire»
11° Changement dans le type de jeu
Exprime un abus extrême / fantaisiste, violence en jouant
12° Peur d'être seul
«S.V.P. maman, reste avec moi. Ne ferme pas la lumière»
13° Refus d'aller à l'école
Exprime le dégoût: ne veux pas voir des amis. «Je veux juste rester chez nous.»
14° Fuite du foyer
Retraite dans des familles «sans danger» «Je n'aime pas cela ici.»
15° Tentative de contrôler son environnement / peur de l'inconnu
Exhibe le besoin d'un contrôle excessif; devient souvent extrêmement anxieux au sujet des aspects inconnus de la vie. «Que va-t-il se passer si la maison prend en feu?» ou, «Maman, j'ai peur»
16° Précoce sexuellement
Pratique excessive de la masturbation; emploi de mots, de gestes sexuellement explicites inconvenants pour son âge

Les signes de violences sexuelles

À quels signes voit-on qu'un enfant est victime de violences sexuelles?
Comme la plupart des enfants reçoivent de leur agresseur la consigne de ne pas révéler «leur secret», les indices ne sautent pas aux yeux. Faites preuve d'une vigilance particulière si l'enfant a peur d'une personne ou d'un endroit précis, S'il supporte mal les examens médicaux, s'il fait des dessins tourmentés, s'il est obsédé par ses organes génitaux ou par la sexualité, s'il réagit exagérément à des questions concernant le contact physique ou si son humeur, son comportement et ses résultats scolaires changent brutalement. Sur le plan médical, une maladie transmise sexuellement ou une irritation de la zone génitale ou anale peuvent faire soupçonner une agression sexuelle. Les enfants qui essaient de parler des abus dont ils sont victimes ne révèlent souvent que quelques détails sommaires et vagues.
Si vous n'avez que de vagues soupçons, commencez par essayer de faire parler l'enfant. Restez calme et efforcez-vous de le convaincre qu'il n'est pas responsable de la situation et que personne ne lui fera de mal s'il avoue son secret. Prenez ses révélations au sérieux et contactez une personne compétente. Entre-temps trouvez une solution pour mettre l'enfant à l'abri. Certains enfants subissent des sévices sexuels pendant des années parce qu'ils n'osent rien dire ou encore parce qu'on les prend pour des fabulateurs.

Requiem for a dream, Clint Mansell




Enfance en Danger



Enfin, un article médical sur la pédophilie, mais bien sur canadien,



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Pédophilie et tolérance sociale
par Marc-Alain Wolf, Ph.D., Psychiatre, Hôpital Douglas, membre de Tolerance.ca®
Pédophilie et tolérance sociale
Marc-Alain Wolf est psychiatre à l'hôpital Douglas de Montréal.
Le monde de la pédophilie est un monde clos et secret. On l'associe aujourd'hui à des crimes d'une brutalité stupéfiante. Que faire de cette orientation sexuelle déviante, de cette perversion considérée comme une maladie psychiatrique, de ce désir honteux, parfois meurtrier et qui n'a jamais été aussi épidémique et diabolisé qu'aujourd'hui ?Toute sexualité se nourrit d'image et de réalité. Le pédophile qui a rarement choisi de l'être est assailli par son monde imaginaire, sollicité par des images extérieures qu'il recherche parfois activement, déchiré entre des pulsions qui le poussent à agir et des interdits aujourd'hui réactivés qui le freinent. Quelles réponses nos sociétés apporteront-elles à cette « fatale attraction » ? Ira-t-on jusqu'à généraliser les interventions directes (électriques, pharmacologiques ou chirurgicales) sur les imaginaires débusqués par la pléthysmographie pénienne ? Faudra-t-il abolir, à titre préventif, toute image d'enfant nu ?
La pédophilie : unedéfinition La pédophilie est d'abord considérée comme une paraphilie, c'est-à-dire un comportement sexuel déviant qui s'écarte d'une norme culturelle intuitive.La classification psychiatrique américaine, le DSM4, propose les trois critères diagnostiques suivants (Levine, 2000) : • Une période d'au moins six mois de fantaisies sexuelles actives, de pulsions sexuelles ou d'activités sexuelles orientées vers des enfants prépubères âgés généralement de treize ans ou moins.• Un état de souffrance ou de dysfonctionnement social associé à cette orientation sexuelle.• Un âge minimal de 16 ans et un écart minimal de 5 ans entre le pédophile et l'enfant.La plupart des études disponibles portent sur des délinquants sexuels, ce qui dénature peut-être notre perception de la réalité pédophile. Nous n'aborderons pas les multiples typologies cliniques mais signalerons simplement la diversité de l'adaptation sociale et relationnelle des pédophiles. Comme dans la plupart des paraphilies, on distingue d'abord l'individu solitaire, isolé socialement, plus ou moins capable d'entretenir une forme d'intimité et dont la vie sexuelle se limite à la masturbation associée à des stimulants visuels fournis par des magazines, des vidéos, des images d'Internet ou encore par un matériel de lecture.A un degré supérieur d'implication interpersonnelle (si l'on peut dire), on rencontre des individus dont les seules relations sexuelles se feront avec des enfants violentés ou liés à des réseaux de prostitution infantile dans nos pays ou à l'étranger.Un troisième cas de figure est représenté par des personnes bien insérées socialement, des hommes souvent mariés et pères de famille aux prises avec des fantaisies pédophiles qu'ils tentent de garder secrètes. Ces hommes parviendront plus ou moins à les réprimer selon l'intensité de leurs pulsions, leur capacité de contrôle comportemental et leur impulsivité. Leurs valeurs morales et l'appréciation qu'ils font de la tolérance sociale de l'époque et du milieu environnant sont également des facteurs déterminants.Le crime pédophileComme le souligne Jean-Claude Guillebaud (1998), le rôle déclencheur des faits divers est une constante de l'histoire sociale. Si les années 60 et 70 furent celles de la tolérance ambiguë de la pédophilie, les années 80 et 90 furent celles de la prise de conscience et de l' « insurrection morale » contre les crimes qui lui sont associés. L'affaire Dutroux en Belgique ponctue une série de scandales antérieurs et paraît emblématique à un double titre : par l'atrocité des crimes commis et par l'ampleur de la réaction populaire, politique, judiciaire et médiatique. Le psychanalyste Serge André (1999) signale un paradoxe : Dutroux n'est probablement pas un pédophile et c'est à tort qu'on associerait les faits qui lui sont reprochés avec la pédophilie, c'est-à-dire avec l'amour électif des enfants prépubères- amour étant entendu dans son sens le plus large, du registre platonique jusqu'à l'acte sexuel le plus cru.Le cas de Marc Dutroux serait beaucoup plus proche de celui de Gilles de Rais, ce psychopathe célèbre du XVème siècle qui aurait violenté, torturé et assassiné des dizaines d'enfants en s'inspirant, disait-il, de l'exemple de certains empereurs romains, que de ceux de pédophiles avérés qu'ont été, entre autres, et je cite toujours Serge André (1999), Lewis Carroll, André Gide, Henry de Montherlant, Roger Peyrefitte ou Roland Barthes.Si le crime de Dutroux est représentatif d'une pulsion, c'est de la pulsion sadique dont une expression malheureusement fréquente est la maltraitance des enfants. L'indignation populaire, les mouvements de foule et le battage médiatique, loin de permettre une réelle « prise de conscience », ont accentué les effets d'amalgame et de confusion (entre pédophilie et sadisme par exemple).Serge André souligne également l'aspect mercantile de ces crimes dits pédophiles qui en fait la singularité et la modernité. Les enfants séquestrés ne sont plus destinés à quelques clients riches mais à la fabrication de documents pornographiques et sadiques qui peuvent aller jusqu'aux « snuff movies » mettant en scène (de manière fictive ou pas) des enfants torturés jusqu'à la mort. Ces images auraient une valeur marchande infiniment supérieure à celle des enfants eux-mêmes. Il y a là une réalité, une logique économique qui fait de l'image de pornographie juvénile l'objet d'un marché lucratif et du pédophile lui-même un client, un consommateur que des « entrepreneurs », pas forcément pédophiles eux-mêmes, cherchent à solliciter.Marc-Alain Wolf, M.D.

L'enfant, être désiré et désirantBien des aveuglements ont dû être surmontés pour reconnaître l'enfant comme être désirant.Jean-Claude Guillebaud (1998) signale pourtant qu'au XVIIe siècle les nourrices avaient l'habitude de masturber les petits garçons pour favoriser leur sommeil !La tolérance sociale en matière de sexualité enfantine a connu, à travers les âges, toutes sortes d'avatars. On évoque, aujourd'hui, la sexualité précoce des adolescents. On questionne l'érotisation prématurée des comportements et des apparences au lendemain de la puberté.Catherine Callico et Olivier Monssens (2001) observent que l'imagerie lolitesque se porte plutôt bien et que, malgré tous les scandales, une forme d'industrialisation du « fantasme nymphal » se développe dans nos pays. La presse ado témoignerait que cet attrait et cette vogue ne sont pas l'apanage des seuls mâles. Fantasme universel, écrivent encore ces auteurs, la nymphette et son indécente fraîcheur avaient été mises en quarantaine par l'actualité. Mais si la jeune adolescente ne craint plus d'apparaître comme désirable pour un homme momentanément séduit, son image devrait être désormais réduite « à la simple expression d'un rêve éveillé ».Etre désirant, l'enfant est également, et de mille façons, un être désiré. Il y a le désir féminin, maternel, si doux et si chaste, du moins en apparence. Sans revenir sur les nourrices du XVIIe siècle, il y a bien une sensualité de la relation mère-enfant, que ce soit celle du nourrisson suçant le sein ou celle de la mère jouant avec le corps de son bébé ou de son enfant plus âgé. « Quand je le lave, le frotte, l'essuie puis le câline, écrit la romancière Marie Darrieussecq (2002), c'est consciemment que je m'interdis d'embrasser son sexe : je lui bécote le ventre à la place (…) Ventre à ventre, chaleur contre chaleur, mon amour maternel est d'abord pédophile, attirance passionnée pour son petit corps, besoin de m'en repaître ».Certains délinquants sexuels rapportent avoir été « abusés » par des femmes. Ceci étant, la plupart des pédophiles sont des hommes et la quasi totalité des études consacrées à la pédophilie s'adressent à des hommes. Righton (1981) rapporte que les garçons de 13 ans et les filles de 12 ans exerceraient le plus grand attrait sexuel pour les pédophiles. Cet âge correspond à la puberté, c'est-à-dire à la maturité sexuelle biologique.L'encadrement culturel ou religieux des premières relations sexuelles a beaucoup varié à travers les âges. L'âge minimal du consentement sexuel, après s'être éloigné de la puberté, tend aujourd'hui à s'en rapprocher (15 ans en France, 12 ans dans certains pays comme l'Espagne). Le fantasme nymphal flirte avec la légalité. Rappelons qu'est considéré comme pédophile, au sens psychiatrique du terme, l'individu attiré par des enfants prépubères.
L'image pédophile : mouvements pulsionnels et réponses socialesIl y a d'abord, bien entendu, l'attrait sexuel, l'attirance amoureuse. « Il n'est pas d'épaule de femme aimée, écrit Aude Lancelin (2001), qui n'ait été célébrée avec plus de tendresse, de grâce et de déchirement que celle de Lolita. Il est peu d'œuvres au XXe siècle qui aient su décrire à ce point de virtuosité esthétique l'intensité de la passion, ce pouvoir qu'elle a de transcender le quotidien. Sauf que Lolita n'est pas une femme mais une fillette de douze ans… ».Serge André (1999) et Jean-Claude Guillebaud (1998) rappellent que des représentations littéraires ou cinématographiques de la pédophilie ont pu bénéficier, dans les années 70, d'un accueil relativement bienveillant. Ces auteurs citent par exemple René Schérer qui écrit dans le quotidien français Libération (9 juin 1978) que « l'aventure pédophilique vient révéler quelle insupportable confiscation d'être et de sens pratiquent à l'égard de l'enfant les rôles contraints et les pouvoirs conjurés ».Le cas de Tony Duvert, écrivain et militant pédophile, est également significatif. Ses romans Paysage de fantaisie (1973), Quand mourut Jonathan (1978), L'Île Atlantique (1979), qui mettent en scène des aventures amoureuses et des jeux sexuels explicitement pédophiles impliquant parfois des enfants de 8 ans, reçoivent de la critique un accueil particulièrement élogieux et même, pour le premier, un prix littéraire prestigieux (le Médicis).Il est possible aujourd'hui d'accéder à des sites Internet vantant la haute valeur morale de la pédophilie et décrivant par exemple les « principes fondamentaux » à respecter (tenir compte des désirs de l'enfant, prêter attention à son bonheur, l'accompagner dans son épanouissement vers la maturité, respecter sa liberté et l'évolution de ses propres besoins sexuels, éviter toute forme de contrainte, établir des relations de confiance avec les parents de l'enfant, etc.).Ces déclarations de principe, ces chartes entendent démontrer la réalisation possible d'une révolution et d'une utopie sexuelle faisant disparaître les interdits, les tabous mais aussi les violences entourant la pédophilie. On peut observer que l'accent y est mis sur la « libération sexuelle de l'enfant » plus que sur l'assouvissement des désirs adultes.La plupart des procès pour pédophilie impliquant des éducateurs ou des hommes de religion révèlent une réalité complexe où le délit sexuel invariablement sanctionné par la justice peut s'accompagner d'une forme de générosité sociale ou philanthropique.Pour donner un exemple récent, une cour de justice française a condamné le 15 mars 2002 le directeur d'un centre d'accueil pour adolescents en très grande difficulté à douze ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sur mineurs. L'avocat général et les défenseurs ont tous reconnu que l'accusé avait fait du mal mais aussi du bien, qu'il avait été un précurseur dans le domaine de la réinsertion et que son institution, sorte de lieu expérimental sans encadrement administratif ou judiciaire, avait connu des succès intéressants. Un psychiatre a conclu ainsi son rapport d'expertise à l'adresse des jurés : « Vous serez confronté plus que jamais à toute la difficulté de juger. Ce sont des actes graves commis par un homme à bien des égards remarquable » (Nicole Gauthier, 2002).
L' horreur et l'effroiIl y a ensuite l'horreur et l'effroi. Serge André (1999) considère que l'aversion unanime qui s'est soudain déclarée à l'égard de la pédophilie et du pédophile mérite également d'être interrogée. Tout s'est passé comme si on avait brusquement levé le voile sur une réalité sexuelle qu'on avait longtemps ignorée ou voulu ignorer et qui avait été réprimée ou refoulée selon la part d'inconscient qui préside à cette occultation.Le tabou renforce l'interdit en lui épargnant l'épreuve de la contestation et du débat. Il associe l'interdit à une émotion brute, l'horreur. Celle-ci exerce vis-à-vis de la pulsion interdite une grande efficacité préventive. Elle la rend non envisageable. Mais le tabou a ses limites. En imposant le silence autour de pratiques non envisageables, il en assure paradoxalement l'impunité relative. Le tabou est un agent préventif mais pas curatif. Sa logique est de tolérer, jusqu'à un certain point, une pratique marginale et rare pour ne surtout pas en faire la promotion.Nous avons évoqué, plus haut, une certaine ouverture dans la représentation culturelle de la pédophilie à partir des années 70. Cette médiatisation publique bienveillante a érodé la force du tabou et remis en question l'interdit lui-même. Mais celui-ci n'a pas été aboli, il a résisté et s'est même renforcé. Dans le cas de la pédophilie comme dans celui de l'inceste (et contrairement au cas de l'homosexualité par exemple), la levée du tabou n'a pas entraîné de tolérance sociale durable.La révélation des scandales et l'indignation populaire qui a suivi ont fortement réactivé l'effroi, l'horreur et la stigmatisation de ces conduites sexuelles.Dans l'esprit du public la pédophilie est réduite à sa forme la plus violente et criminelle. Toute nuance est suspecte. La tolérance zéro est un slogan à la mode mais aussi un concept commode qui permet de faire l'économie de toute analyse circonstanciée de situations ambiguës.Dans un article du Monde intitulé « Les équivoques du combat contre la pédophilie », Jean-Michel Dumay (2000) revient sur l'opération « Ado 71 » qui avait conduit à l'arrestation spectaculaire en France de près de 700 personnes dont les noms figuraient sur les fichiers d'un éditeur de cassettes vidéo classiques et pornographiques, éditeur qui menait en parallèle un commerce de films à caractère pédophile.Par la suite, des dizaines d'informations judiciaires avaient été ouvertes dans le pays et des centaines de mises en examen prononcées contre des détenteurs de cassettes. Le suicide de cinq personnes placées en garde à vue avait ensuite conduit la Ligue des droits de l'homme à dénoncer l'opération qu'elle qualifiait de « rafles scandaleuses ». Les personnes qui s'étaient suicidées semblaient tout au plus coupables d'avoir détenu des cassettes pornographiques mettant en scène des adolescents « paraissant » âgés de 16 à 18 ans.Même si toutes les parties semblaient finalement regretter sincèrement l'issue dramatique de cette affaire, celle-ci témoigne de l'intensité et de l'aveuglement des émotions associées à la pédophilie. L'horreur et l'effroi, la puissance du rejet social et le manque de discernement, tout indique ici la réactivation d'un interdit social.Une autre illustration de ce phénomène est représenté par le dévoilement, dans certains magazines, de l'identité et de la photographie des délinquants sexuels. Ces campagnes de lynchage médiatique entretiennent peut-être une forme d'obsession, de panique, d'hystérie collectives mais cherchent également à exercer un frein social puissant sur la « normalisation » et l'extension de la pédophilie. Dans un registre plus civilisé, le clergé américain et même le pape se sont sentis obligés d'intervenir publiquement et de reconnaître les abus sexuels commis par les prêtres sur des enfants. Au silence du tabou succèdent, pour un temps, la parole explicite et la condamnation.
Les aspects juridiquesLa pédophilie interpelle l'instance juridique autour des notions de droits individuels, de sexualité enfantine et de protection de l'enfance.La loi autorise une forme de pédophilie. La plupart des pays occidentaux autorisent les relations sexuelles impliquant des enfants à partir d'un âge minimal qui varie généralement de 12 à 15 ans. L'attirance pour les jeunes garçons ou les jeunes filles n'est donc plus condamnable en droit.Les relations sexuelles sans contrainte entre un majeur et un mineur d'âge suffisant ne sont plus pénalement répréhensibles. Il y a là un état de fait qui n'est pas suffisamment pris en compte : l'enfance ou en tout cas l'adolescence n'est plus un espace interdit à la sexualité adulte.Du coup, la définition de la pédophilie va changer et devenir plus restrictive.Une limite d'âge est définie à partir de laquelle l'enfant est considéré apte à consentir à une relation sexuelle. Cette limite peut sembler parfois arbitraire. Pourquoi 15 ans dans tel pays et 12 ans dans tel autre ? Pourquoi également, comme c'est le cas en France, autoriser l'accès à la pilule contraceptive à 13 ans et les relations sexuelles à 15 ans seulement ?La sexualité entre enfants est un domaine beaucoup plus difficile à contrôler par la loi. Un écart d'âge de moins de cinq ans est parfois retenu pour distinguer le licite de l'illicite. Mais dans l'ensemble une tendance se dessine qui tend à rapprocher la maturité biologique (puberté) de la maturité légale en matière sexuelle.Les lois occidentales ont dû également s'adapter à des phénomènes nouveaux. Le tourisme sexuel marque une extension du domaine de la prostitution, adulte et enfantine. Certains pays pauvres ont pu offrir, ces dernières années, des zones d'impunité relative aux pédophiles. La France est un des premiers pays où s'est tenu, en octobre 2000, le procès d'un touriste sexuel accusé du viol d'une fillette de 11 ans, en Thaïlande, en 1994. Un renforcement de la législation, en 1998, permet de poursuivre des Français pour des agressions sexuelles commises à l'étranger, même si les faits relèvent d'un tribunal correctionnel et qu'ils ne sont pas punis par le pays où ils ont été commis.Très ancienne, la pornographie juvénile a connu, grâce à l'Internet, une véritable explosion. Dans un premier temps, ce nouveau média a préservé l'anonymat mais aussi l'impunité du « voyeur ». Les législations ont dû s'adapter à ce nouveau phénomène. La loi française, dans son Code de 1994, interdit toute production, diffusion ou possession de documents pornographiques mettant en scène un mineur. Cette interdiction porte sur des documents réels mais aussi virtuels.La loi canadienne définit plus précisément la pornographie juvénile. En relèverait toute représentation photographique, filmée, vidéo ou autre, réalisée par des moyens mécaniques ou électroniques, où figure une personne âgée de moins de 18 ans ou présentée comme telle et se livrant (ou paraissant se livrer) à une activité sexuelle explicite.Le paragraphe 163.1 du Code criminel, qui interdit toute possession de pornographie juvénile, a été récemment l'objet d'une contestation devant les tribunaux. Successivement, la Cour suprême et la Cour d'appel de la Colombie britannique l'ont déclaré inconstitutionnel parce que contraire à un article de la Charte des droits et libertés.Ultérieurement la Cour suprême du Canada a rétabli et confirmé la constitutionnalité de la loi sur la pornographie juvénile. Celle-ci permet cependant de prononcer un verdict de non-culpabilité lorsque la représentation ou l'écrit en question a une valeur artistique, un but éducatif, scientifique ou médical. Reste à définir, par exemple, ce que peut être une image artistique d'enfant ou d'adolescent nu. L'actualité, sur Internet, est au développement de sites à caractère nettement pédophile, à partir de pays pauvres et/ou corruptibles, n'ayant pas de législation propre et n'appliquant pas celle de l'ONU.Dans nos pays, l'apparition de sites commerciaux présentant des images d'enfants et d'adolescents « politiquement correctes » mais en fait à la limite de l'esprit des lois (tenues légères, poses suggestives, subtil détournement contextuel d'images banales) illustre la difficulté de légiférer sur l'image sans contribuer involontairement à sa puissance d'évocation et à sa charge subversive (tout discours normatif sur la connotation sexuelle d'une image ne fait que déplacer les frontières du suggestif). Avec un recul de quelques années on doit reconnaître que l'instance juridique a su résister en général aux mouvements d'opinion et à leurs amalgames, à la complaisance des années 70 comme aux appels à la répression aveugle des années 90.
La pédophilie, un problème de santé mentaleRappelant que l'orientation sexuelle n'est pas en général le résultat d'une décision volontaire, Fred Berlin (2000) propose de faire de la pédophilie un problème de santé mentale et non seulement de délinquance et de criminalité. La société doit bien interdire le passage à l'acte des pédophiles mais doit d'abord, selon lui, offrir un accès à des traitements efficaces.Stephen Levine (2000) considère que la psychiatrie (nord-américaine) peut offrir plusieurs types de mesures ou de traitements, notamment • la mise en place, en collaboration avec la justice, de processus de contrôle extérieur comme l'interdiction de travailler auprès d'enfants, l'obligation d'être accompagné lors de tout contact social avec des mineurs, la révélation ciblée des antécédents de la personne etc. ;• le traitement de la comorbidité (toxicomanie, alcoolisme, troubles psychotiques ou affectifs notamment) ;• l'introduction d'approches psychothérapeutiques centrées sur l'entraînement aux habiletés sociales, l'affirmation de soi, l'empathie aux victimes, la résistance aux pulsions paraphiliques, l'estime de soi, mais avant tout l'établissement d'une relation de confiance avec le thérapeute ;• la réduction de la pulsion sexuelle par la castration chirurgicale ou chimique.Ce dernier traitement demeure évidemment le plus controversé.La castration chirurgicale a été assez largement utilisée en Europe, particulièrement dans les pays nordiques.Dès 1929, la loi danoise permet à des individus de 21 ans ou plus de demander une telle intervention après avoir commis des crimes sexuels graves. Au Danemark, la castration chirurgicale permet depuis longtemps de réduire ou même de prévenir l'emprisonnement. Meyer et Cole (1997) ont fait la recension des études européennes de récidive après castration et ont montré l'efficacité apparemment remarquable de la méthode (2.2 % de récidive après l'intervention, contre 73 % avant).La castration chimique tend aujourd'hui à remplacer la castration chirurgicale. L'efficacité, en termes de récidives, quoiqu'un peu inférieure à la chirurgie, reste significative. Ces méthodes ne sont évidemment pas sans risque.Cyril Greenland (1988) énumère les questions éthiques soulevées par ces interventions. Le consentement de ces individus peut-il être considéré comme libre et éclairé quand la castration permet de réduire ou de prévenir une sanction ? Le médecin sollicité travaille-t-il pour le bien de son patient, de l'institution juridique, de la société ? Comment concevoir la confidentialité d'une thérapie de cette nature ? Au bout du compte, s'agit-il encore de médecine ou d'une simple extension à la biologie du domaine de la sanction ?Un autre sujet de controverse porte sur l'utilisation croissante de la pléthysmographie pénienne décrite dans les manuels de psychiatrie comme la mesure de la tumescence du pénis permettant de « distinguer efficacement si le désir d'un individu s'oriente vers les femmes ou les hommes, vers les adultes ou les enfants, ou vers tout objet de déviation » (Beltrami et Couture, 1988).Cette méthode de mesure objective est évidemment associée à des stimuli sexuels explicites (photos, cassettes vidéo, lectures érotiques). Comme on peut s'y attendre, la « phallométrie » n'est pas une science exacte (Marshall et Fernandez, 2000).Des volontaires considérés comme sains ont pu répondre positivement à des scènes de viol ou de pédophilie, ce qui pose la question troublante de la signification des mouvements érectiles.Des pédophiles avérés, coupables de délits sexuels, ont pu, au contraire, contrôler leur réaction et répondre négativement au test. Celui-ci continue d'être considéré comme la meilleure mesure objective de la préférence sexuelle, utilisée par certains pour extraire des aveux et confondre les fraudeurs. Une pratique que Greenland (1988) n'hésite pas à comparer aux méthodes utilisées autrefois par les tribunaux de l'Inquisition.
La pulsion sexuelle, vecteur de la consommationLa pornographie est d'abord et avant tout un marché particulièrement lucratif. La sexualité sous toutes ses formes alimente une demande de services en expansion continue qu'aucune récession ne paraît sérieusement menacer. La pédophilie, du fait des interdits aujourd'hui réactivés, demeure une source de désirs puissamment inassouvis qui va continuer d'entretenir une économie souterraine, mafieuse et criminelle.Rappelons que la pornographie juvénile est un secteur d'activités économiques géré par des hommes d'affaires qui ne sont pas forcément pédophiles eux-mêmes. Il est possible que l'Internet ait permis aux consommateurs de s'émanciper des intermédiaires économiques et de constituer des réseaux où ils s'échangent eux-mêmes leur matériel pornographique. Un réseau plus discret et plus difficile à infiltrer par la police.Mais l'affairisme ne disparaît pas pour autant. La production d'images de plus en plus violentes (snuff movies) et le développement du tourisme pédophile continuent de générer des profits substantiels. Si le livre de Michel Houellebecq (2001), Plateforme, a pu susciter la controverse, c'est sans doute parce qu'il montrait l'innocence relative, l'engrenage naturel et, à la limite, les bonnes intentions associées au développement de cette industrie touristique du sexe. L'auteur avait pris soin d'écarter de son intrigue toute trace de violence, d'esclavage et de pédophilie.La pulsion sexuelle est un admirable vecteur de la pulsion de consommation. Inépuisable, insatiable, indémodable, elle est à l'origine du plus ancien commerce du monde. La pédophilie n'échappe pas à cette logique de la dépendance et du profit. Sa sortie récente de l'ombre du tabou, la violente réaction allergique du tissu social ont eu comme effets paradoxaux de stimuler des mouvements apparemment contradictoires, ceux de la répression, de la médicalisation et de l'exploitation commerciale.La pornographie juvénile participe-t-elle, comme son équivalente adulte, à une fonction sanitaire, à un équilibre social ? Priver une pulsion, même répréhensible, de tout droit de représentation même minimale (comme une image de synthèse par exemple), peut-il conduire à une extinction de ladite pulsion ou au contraire à son exacerbation ? En matière de sexualité comme en matière de violence, les équilibres (ou les déséquilibres) sociaux résistent parfois durablement aux volontés populaires et politiques les plus déterminées.Toute sexualité se nourrit d'image et de réalité. Le pédophile qui a rarement choisi de l'être est assailli par son monde imaginaire, sollicité par des images extérieures qu'il recherche parfois activement, déchiré entre des pulsions qui le poussent à agir et des interdits aujourd'hui réactivés qui le freinent. Entre le désir et la jouissance, le fantasme peut être, selon les cas, un tremplin pour l'action ou un dérivatif pour la pulsion, une protection contre le passage à l'acte.Serge André (1999), en psychanalyste, explique que ce n'est pas le contenu du fantasme qui permet de différencier le pervers du névrosé mais son usage.Strictement privé chez le névrosé, le fantasme est une activité solitaire, une partie de son intériorité psychique qu'il soustrait au lien social. Pour le pervers, au contraire, le fantasme est une élaboration destinée à être rendue publique, à s'accomplir, à forcer le lien social, à inclure l'autre contre son gré. Enceinte fortifiée, mur protecteur, pour le premier. Étendard pour l'action, instrument de pénétration du réel, pour le second.Les différences de structure psychique ne sont pas toujours aussi tranchées. Comme l'écrit Serge André (1999), le fantasme est aussi la façon dont le névrosé se rêve pervers en grand secret. L'imaginaire est une scène de repli, de substitution dont le sujet peut finir par se lasser. Dans beaucoup de domaines, les idéaux « névrotiques » d'interdit, de retenue et d'inhibition sont concurrencés par les cultes modernes (et pervers ?) de la réalisation généralisée des désirs et du passage à l'acte institutionnalisé.La sexualité n'échappe pas à cette contestation et à cette évolution. La vague libertaire des années 70, en érodant les interdits et les tabous, n'a pas seulement encouragé les pervers en levant ou en allégeant l'obstacle extérieur de la sanction. Elle a porté atteinte aux défenses intérieures du névrosé en déplaçant progressivement les frontières virtuelles, psychologiques et morales du représentable, du possible et du licite. C'est ce même névrosé, c'est-à-dire l'individu ordinaire, que vise la re-stigmatisation sociale des pédophiles, sa mise en scène judiciaire et médiatique. Malgré ou à cause de ses excès, elle a pu ressusciter l'effroi, réactiver le refoulement ou l'interdit psychique.Dans le premier procès français d'un touriste sexuel, comme dans l'opération « Ado 71 », les accusés, loin d'avoir le profil de criminels pervers niant leur forfait, sont apparus comme des êtres submergés par la honte (au point de se suicider), renonçant à se défendre (malgré une procédure parfois discutable), promettant de corriger leurs penchants pédophiles et même, pour certains, homosexuels. Un scénario parfait pour impressionner et « rééduquer » l'imaginaire sexuel du citoyen, pour endiguer l'épidémie potentielle en réinjectant de la honte dans le désir pédophile.Une des forces de l'image réside dans sa capacité de créer et d'entretenir le désir. L'érotisation croissante de l'image publicitaire plaide sans doute en faveur de son efficacité. Associer par l'image un joli corps dévêtu à un quelconque objet de consommation revient à lui transférer une qualité sexuelle et à suggérer un message équivoque du genre : désirez-moi, possédez-moi ou encore utilisez-moi pour séduire.L'image se prête à tous les jeux d'illusion. Elle se laisse aisément travestir et trafiquer. Elle est aussi le vecteur principal du désir sexuel, en tout cas chez les hommes. D'où son danger.S'il est possible de rendre une voiture désirable au sens presque sexuel du terme, il doit être possible de rendre attirant un corps d'enfant nu. Des photographes d'art, spécialisés dans les nus d'enfants, créent d'indéniables troubles esthétiques. Moins bien intentionnés, les concepteurs de matériel pornographique peuvent satisfaire une clientèle pédophile sans déshabiller l'enfant, en introduisant, par exemple, une image neutre dans un contexte érotique. Où commence la pédophilie ? Dans l'image ou dans l'œil qui la contemple ?Il fut un temps glorieux où seules les images de nus adultes scandalisaient. L'enfance, abondamment représentée, renvoyait à l'innocence et à l'asexualité des anges. Notre époque a vu s'inverser l'équation morale. Ne sommes-nous pas tentés, aujourd'hui, d'abolir à titre préventif toute image d'enfant nu ? Notes1 L'acétate de medroxyprogestérone (Provera) et l'acétate de cyproterone (Androcur) sont les produits les plus utilisés.2 Outre l'effet sur la libido et la performance sexuelle, une gynécomastie, des modifications de la pilosité corporelle, une prise de poids, une plus grande fatigabilité, une humeur dépressive, un risque accru de diabète et d'hypertension sont les principaux effets secondaires rapportés de ces « traitements ».

Les dernières dispositions de prévention



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Jeudi 28 aout 2008
Anti Pédophilie
Comment lutter et se défendre contre la pédophilie sur Internet

En savoir plus :

abc de la sécuritéSafe CexSafe AttitudeLe bon AntivirusLe bon Pare-feu (firewall)Le bon Anti-trojansLe bon ProxyLe bon Anti-SpamLe bon Contrôleur d'intégritéLe bon navigateur InternetLe bon client de messagerieLe bon nettoyeur de traces internes (gratuit)Le bon nettoyeur de traces MRUs (gratuit)Quelques Réglages de sécurité (gratuit)Quelques autres réglages de sécurité (gratuit)Quelques ActiveX bloqués (gratuit)Quelques Spywares bloqués (gratuit)Quelques sites bloqués (gratuit)Une boîte à outils (gratuit)La protection proactive contre les failles de sécuritéhttp://www.droitalenfance.com/Action innocencee-enfancehttp://www.pointdecontact.net/protectiondelenfance.htmlInnocence en DangerLe site du gouvernement françaisLutte contre la pédo-pornographie - Aide aux victimesPasseport pour le pays de la prudenceEcpat End Child Prostitution in Asian TourismUnesco - un colloque de 1999Nos Fai en parlent et agissent (plus ou moins)AliceAOLCegetelClub-InternetNeuf TelecomNoosNuméricableOrangeUPCNoosChello

En 2 motsInstallez et utilisez un outil de contrôle parental (si vous êtes un abonné AOL, activez leur service de contrôle parental)Installez le segment "Adult" de HostsPour aller plus loinPour comprendreQu'est-ce que le risque pédophile sur Internet ?Anti-pornographie et outils de contrôle parentalNe croyez pas qu'installer un système de contrôle parental vous affranchit de votre vigilance ! Ne laissez jamais un enfant (y compris un adolescent) seul avec son ordinateur, isolé dans sa chambre. L'autorité parentale s'exerce de haut en bas, sous votre responsabilité civile et pénale jusqu'à ses 18 ans (en France) et, moralement, bien après. Ne démissionnez pas. N'ayez pas peur de la technologie et de vos enfants. La confiance en eux n'exclut pas l'attention que vous devez leur porter. Eduquer, c'est fruster ! N'hésitez pas à interdir, par amour pour vos enfants. N'abandonnez-pas vos enfants devant leur ordinateur.Comprenez bien qu'il n'existe pas de solution de contrôle parental fiable à 100% et cela n'existera jamais. Même le principe des listes blanches (mon enfant ne peut naviguer que sur une liste de sites désignés et tout le reste est bloqué) peut être battu en brêche car le contenu des sites autorisés est mouvant.Protéger les enfants.On ne trouve pas de site ou d'image pédophile sur le Net en utilisant un moteur de recherche comme Google, AllTheWeb etc. ... Pourquoi ?Les sites et ressources pédophiles se cachent et les ressources ne sont communiquées que de bouche à oreille hors le téléphone arabe ne fait pas bon ménage avec les outils informatiques ni avec les outils d'investigation et de recherche. S'il n'y a pas de téléphone utilisé, ou de fax, ou de données transmises etc. ... même les grandes oreilles de Carnivore (DCS1000) et du Réseau Echelon n'y peuvent rien. Il faut utiliser d'autres moyens.Pourquoi ces sites et ressources ne sont pas indexés par les moteurs de recherche ? Oh, ceci ne se fait pas sur l'initiative des moteurs (qui suppriment, quelquefois, quelques référencements) mais à la demande des sites eux-mêmes. Comment ?Lorsque l'on écrit une page Internet (une page d'un site) celle-ci peut contenir un ordre donné aux robots (ces fouineurs qui passent leur vie à balayer tout le Net pour que l'on puisse y trouver quelque chose et que l'on appelle des crawler ou des spider) des moteurs de recherche pour, si le moteur découvre la page :
ne pas indexer la page elle même (et cet ordre et mis sur chaque page à cacher des moteurs d'indexation)
ne pas suivre (ne pas aller plus loin) les liens se trouvant sur la page (donc, si cet ordre se trouve dès la page d'accueil du site, cela signifie "ne pas visiter du tout ni indexer du tout le site).L'ordre est simple et s'écrit "NOFOLOW NOINDEX". C'est utile pour protéger (sommairement) des sites réservés à un groupe (un site d'une famille. ...). Malheureusement (ou heureusement) cela empêche la détection des ressources ainsi cachées pour les dénoncer (pédophiles ou autres types de ressources de même nature) mais cela permet aussi à tout un chacun de ne pas y avoir accès. En se protégeant le pédophiles nous protègent aussi.Alors, si on ne trouve pas ces ressources, comment et pourquoi protéger nos enfants de quelques-chose d'a priori introuvable. Parce que le hasard fait mal les choses et qu'ils peuvent tomber dessus et se faire mal. Parcequ'il peuvent aussi chercher des ressources parallèles avec une imagination débordante, souvent plus galopante que celle des adultes. parce que la preuve est faite que ces ressources émergent de temps en temps...Mais...
Nos outils protègent contre des ressources désignées : par exemple, notre liste hosts bloque près de 70.000 sites adultes nommément désignés. Ce type d'outil peut parfaitement faire l'objet d'une lecture inverse et le chargement de la liste hosts peut aussi être considérée comme un inventaire, un référentiel de près de 70.000 sites à visiter pour ceux que cela interesse ! Il existe une liste de près de 400.000 URLs (liens profonds à l'intérieur de sites) de ressources de même nature à bloquer qui sont autant de ressources à visiter pour le voyeur ou le pervers. Il n'est donc pas question de faire un inventaire de ressources pédophiles et de le publier sous prétexte de les bloquer (en sus, ce genre de ressources est extrêmement volatile et change tout le temps d'adresse). Ce genre d'outils ne fonctionne pas contre la pédophilie.
Nos outils savent bloquer des pages grâce à des règles d'analyse du contenu or, si ces règles existaient contre la pédophilie, cela signifierait que l'usage inverse de ces règles permettrait de trouver des ressources pédophiles. C'est le serpent qui se mord la queue. Donc l'analyse par règles, y compris les techniques statistiques connues sous le nom de "Filtres bayésiens", utilisée contre le spam, ne fonctionne pas contre la pédophilie.
Nos outils utilisent la labélisation volontaire que font les webmasters dans une classification standard que l'on met à l'intérieur des pages d'un site. Aucun pédophile ne déclarera explicitement que son site est de cette nature. Cette labélisation volontaire est centralisée au niveau planétaire par l'Internet Content Rating Association (ICRA) (qui fait suite à Recreational Software Advisory Council (RSAC) utilisé jusqu'en 1999). Le but initial était de préserver les enfants de contenus ne leur étant pas destinés. Aujourd'hui, un utilitaire dont il existe un version basique gratuite, ICRA Plus, permet de filtrer le contenu sur la base de cette labelisation mais elle ne fonctionne donc pas pour les contenus pédophiles.
Nos outils ne savent absolument pas bloquer les ressources des clients P2P (KaZaA, eMule, eDonkey etc. ...) et là, tout et n'importe quoi circule.
Nos outils ne savent pas bloquer des ressources qui émergent n'importe où sous n'importe quel nom et n'ont que 2 heures d'existence avant de muter et de se transporter ailleurs comme des virus furtifs.Rien ne fonctionne donc contre la pédophilie au sens "Je ne veux pas que mes enfants tombent dessus en surfant sur le NET" ? Eh bien, non ! Bien que seul un malheureux hasard risque de les faire tomber dessus, ce risque existe et la seule solution est radicale : utiliser un filtre de type "liste blanche", c'est-à-dire que tout le Web est bloqué sauf les ressources que vous désignez vous-mêmes - cela fonctionne à l'inverse des outils pour lesquels le Web et entièrement ouvert tandis qu'ils tentent de bloquer quelques choses.Traquer les pédophilesPour ce qui est de traquer et dénoncer les pédophiles et les ressources pédophiles, il y a une démarche qui ne se heurte pas à la protection de la vie privée car un site n'est pas une correspondance privée et peut, même s'il est caché, être ouvert et visité : ce serait d'analyser les contenus des sites qui se cachent.Allez, hop !... Injonction à Google de fournir à la police la liste des toutes les pages contenant NOFOLOW et/ou NOINDEX puis, derrière, donner ça à un robot analysant le contenu par Mots-clés et métaphores connues et descendant, justement, les hiérarchies NOFOLOW. Est-ce que l'ouverture de sites "cachés" est liberticide ? Est-ce que le choix est entre "infanticide ou liberticide" ? Personnelement j'ai fait mon choix. Est-ce que la solution est ailleurs ?Mais gageons que la police et d'autres ont déjà développé des crawlers qui ne s'arrêtent pas aux "NOFOLOW NOINDEX" et même, font l'inverse en ne s'interessant qu'à ce qui est caché. Quant aux documents média sur les réseaux de P2P il n'y a pas d'autre solution que de les visionner.Nous avons besoin de votre délationVous êtes tombé sur une conversation, image ou une vidéo de cette nature ou un site, un chat, un news group, vous avez reçu un e-mail de cette nature. Signalez-le immédiatement.Par e-mail àcontact@signale.internet-mineurs.gouv.frPar Internet, en remplissant le formulairehttps://www.internet-mineurs.gouv.fr/signale/contactsnota : trop court - limité à 8.000 caractères donc impossible de faire un copie/coller d'éléments de preuve, pas de pièce jointe possibleAu commissariat de police le plus proche de votre domicileCommissariat de policeA la gendarmerie la plus proche de votre domicileGendarmerieNe soyez pas complice malgré vousIl peut sembler utile de fixer ces éléments qui sont extrêmement volatiles (souvent leur existence n'est que de quelques heures) afin d'avoir de la "matière" à transmettre aux autorités. Il faut absolument savoir que, même pour vous en faire le dénonciateur auprès des autorités, le simple fait de détenir ce genre de document vous expose sévèrement:Pornographie mettant en scène un mineurArticle 227-23 du Code pénal - (Loi n° 98-468 du 17 juin 1998, art. 17 - Journal officiel , 18 juin 1998)Le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d'enregistrer ou de transmettre l'image ou la représentation d'un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.Le fait de diffuser une telle image ou représentation, par quelque moyen que ce soit, de l'importer ou de l'exporter, de la faire importer ou de la faire exporter, est puni des mêmes peines.Les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende lorsqu'il a été utilisé, pour la diffusion de l'image ou de la représentation du mineur à destination d'un public non déterminé, un réseau de télécommunications.Les dispositions du présent article sont également applicables aux images pornographiques d'une personne dont l'aspect physique est celui d'un mineur, sauf s'il est établi que cette personne était âgée de dix-huit ans au jour de la fixation ou de l'enregistrement de son image.Recel d'images de pornographie enfantineArticle 321-1 du Code pénalLe recel est le fait de dissimuler, de détenir ou de transmettre une chose, ou de faire office d'intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d'un crime ou d'un délit.Constitue également un recel le fait, en connaissance de cause, de bénéficier, par tout moyen, du produit d'un crime ou d'un délit.Le recel est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 375 000 euros d'amende.Imaginons que, partant d'un bon sentiment, vous capturiez le maximum d'éléments afin de les transmettre aux autorités par les moyens donnés ci-dessus. Dans la foulée, votre ordinateur est saisi dans une affaire quelconque vous concernant (dette...). Les documents pédophiles sont découverts. Vous êtes condamnable et, très certainement condamné !Dans un cas qui vous semble d'urgence (le document est encore dans le cache de votre navigateur mais a déjà disparu du Net (vous n'arrivez pas à y accéder à nouveau), faites alors, dans ce cas extrême, une copie d'écran, un copie du contenu du cache, notez la date, l'heure, le lien, essayez de faire également une copie du code source, faites une sauvegarde complète de la page (la page va être copiée sur votre disque dur mais aussi tous les objets présents, généralement dans un répertoire portant le nom de la page, (faites vous aider si vous ne savez pas le faire), adressez immédiatement le tout aux adresses citées ci-dessus et détruisez immédiatement toute trace sur votre machine.Les autorités ne vous répondent pasSachez qu'il ne sera jamais répondu à votre délation, pas même un acusé de réception, et que vous n'aurez pas de suivi des opérations. Ce n'est pas le travail de l'O.C.L.C.T.I.C qui n'a pas de secrétariat pour faire ça. Il est donc inutile de les relancer pour une même affaire. Eux se précipitent sur vos documents pour immédiatement tout mettre en oeuvre et géolocaliser les ressource, remonter une fillère, un réseau etc. ... Le temps, c'est aussi encercler tout un réseau et non pas donner un coup de pied dans la fourmillière au risque de voir tous les autres criminels s'évanouir dans la nature.Porter plainte et autres actions ?Porter plainte ici.Conseils aux petits et aux grandsTexte proposé par le gouvernemant françaisConseil aux jeunes et aux plus jeunes
Sois méfiant à l'égard de ceux qui veulent en savoir trop. Ne donne aucune information sur toi ou sur ta famille (comme ton nom, ton numéro de téléphone, ton adresse ou celle de ton école) sans en parler avec tes parents.
Si tu reçois ou si tu vois quelque chose qui te met mal à l'aise, ne cherche pas à en savoir plus par toi-même, déconnecte toi ou parles-en à tes parents, ils savent ce qu'il faut faire. Informe-toi de la netiquette de tes forums préférés.
Si tu envisages de rencontrer quelqu'un que tu as connu en ligne, vas-y avec un ami ou plutôt avec tes parents et conseille à celui qui souhaite faire ta connaissance de faire pareil. Cela peut t'éviter de faire de mauvaises rencontres.
Supprime, sans les ouvrir, les mails que tu n'as pas demandés ou qui te sont envoyés par des personnes en qui tu n'as pas confiance .
N'achète jamais rien en ligne, sauf si tes parents sont avec toi pour te conseiller et t'aider à le faire.
Rédige avec tes parents votre charte familiale pour l'internet et respecte-là.Conseil aux parents
Installez l'ordinateur dans la salle de séjour ou une pièce commune. L'internet sera un outil familial et vos enfants vous sentiront présents.
Internet, c'est super ! Laissez vos enfants vous montrer comment ils surfent sur l'internet : leurs sites préférés, ceux qui pourraient vous intéresser.
Profitez de l'internet en famille : organiser vos vacances, choisir un film, préparer un exposé, envoyer un mail aux grands-parents, créer une bibliothèque familiale des bons sites web.
Rencontrez d'autres parents internautes, améliorez votre pratique, échangez vos expériences…dans les cafés de parents, les cyber-cafés et les espaces publics numériques qui vont être de plus en plus nombreux.
Eduquez vos enfants à la prudence sur l'internet : ne jamais donner d'informations personnelles, ne pas répondre à un message choquant, quitter rapidement le site qui les met mal à l'aise, ne pas organiser de rendez-vous avec une personne rencontrée dans un chat.
Soyez un parent internaute responsable. Notamment à l'égard des plus jeunes, il existe des outils techniques comme des logiciels de filtrage ou des portails, qui accompagnent vos enfants dans un internet plus sûr (labellisation ou sélection des sites pour les plus jeunes…
Etablissez un dialogue bienveillant autour de l'internet avec vos enfants : invitez-les à vous montrer ce qui les gêne, discutez-en avec eux. En retour, manifestez votre confiance en respectant leur jardin secret.Une charte familiale
La rédaction d'une charte familiale vous permettra d'aborder globalement ce qui est possible, souhaitable ou interdit lorsque, chez vous, on surfe sur le net. Elle devrait éviter les malentendus ou le traitement à chaud d'un désaccord.
S'adaptant à la maturité des enfants et à l'expérience de la famille sur le net, la charte peut s'inspirer des quelques conseils donnés ici et prévoir, par exemple : lieu d'installation, temps de connexion de chacun, usage en l'absence des parents, arbitrage avec les autres activités (devoirs scolaires, sports, repas familiaux…).
Laissez les enfants proposer les règles, négociez-les, rédigez collectivement un petit texte résumant vos choix.RessourcesLe Fournisseur d'Accès Internet (FAI) belge Belgacom met en place un système d'écoute anti-pédophilie "NiceTrack". Opéré par le CTIF (système central d'interception technique), dépendant du ministère de l'Intérieur, il n'est probablement pas du tout limité à la lutte contre la pédophilie mais s'apparente aux systèmes d'écoute et d'espionnage globaux de type Carnivore / DCS1000 / Frenchelon.Merci de porter à ma connaissance les autres liens et contacts dans tous les pays francophones.Solutions de contrôle parental.Outils de contrôle parental - L'évaluation est faite par Action Innocence qui publie les résultats de ses tests sur son site Filtra.









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Pensée


Le pédophile de Kreuzlingen
Musique: Gaston. (A Philippe Val)


Le pédophile de Kreuzlingen

A mis du fioul dans son fourgon

Il part tout à l'heure à Moudon

Pour ses loisirs de fin de semaine

Comme il est gai comme un pinson

Il fredonne une jolie chanson

Car les enfants ce sont les mêmes

A Moudon ou à Kreuzlingen
Le pédophile de Wallenbuch

Il a toujours un cœur d'enfant

Quand il sent venir le printemps

Il chante en riant sous la douche

Que toujours on te touche

Comme moi maintenant

Comme mon souffle sur ta bouche
Le pédophile de Tartegnin

A bien nettoyé sa voiture

Il va partir à l'aventure

A l'école primaire de Begnins

Il prépare pour les chérubins

Des bonbons et des confitures

Qu'il va leur offrir en pâture

Et prendre un enfant par la main
Et quand à l'archevêque d'Icogne

Il chantonne et s'astique le manche

Il pense à s'en payer une tranche

Et rêve d'aller voir la Vologne

J'emmènerai dimanche

Si je peux la gamine

S'emmêler dans les branches

A la pêche à la ligne


Allo maman bobo

L'indifférence tue!




Ce sont votre indifférence et votre inertie qui font les beaux jours des pédophiles




La vitrine romantique et poétique d'un site destiné aux Girl Lovers (GL), qui change radicalement de ton dés la seconde page, en accès gratuit. Ce site a également été dénoncé. Mais à quoi bon? Il en existe des dizaines similaires .... Dans une indifférence générale ils prolifèrent sur des serveurs US et russes. Il est d'usage de penser que seules les personnes concernées par la pédophilie (pédophiles honteux et victimes) ont "du temps et de l'énergie à perdre" pour lutter dénoncer la prolifération de site faisant l'apologie de la pédophilie sur internet. Pauvre monde et pauvres gens

Les sites pédophiles

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Beauté
Bonté
Blogs

La pédophilie : c'est tellement choquant que personne ne veut s'y intéresser ?

Le site des pédophiles "Boys Lovers" (BL) "www.boys2haven.org " a bénéficié d'un fameux coup de pub lorsque l'Express a publié un article expliquant qu'un expert de la cellule Informatique et Internet de la gendarmerie nationale de Rosny (France) co-animait, pendant ses loisirs, ce site pédophile ...

Peter_Pan (c'est le nickname choisi par ce spécialiste informatique) serait donc un BL.

Que sont les BL ou les GL ? Les BL (BoyLovers) & les GL (GirlLovers) prétendent ressentir "plus" d'amour pour les enfants que le commun des mortels. Le "plus" d'amour c'est cela (image mosaïquée - évitez néanmoins de cliquer si vous êtes hyper-sensible et que la réalité vous fait trop peur).

C'est une image trés choquante qui montre la réalité de la pédophilie, nous parlons de pédophilie et le rêve de chaque pédophile c'est ça. Tout le reste est littérature. La seule différence entre le violeur et le "Kid Lover", c'est que le kid-lover utilise la séduction pour arriver à ça. Pour la loi, ils sont tous des violeurs.

Même avec ce coup de pub, ce site ne dépasse pas une centaine de visiteurs par jour, ce qui laisse penser que les sites francophones de BL en ont encore moins. Aux civils du monde entier, nous offrons une année des stats de ce site, ça peut toujours servir. Les gendarmes doivent déjà les avoir (ainsi que les fichiers logs?)août 2001, septembre 2001, octobre 2001, novembre 2001, décembre 2001, janvier 2002, février 2002, mars 2002, avril 2002, mai 2002, juin 2002, juillet 2002 (partiel) à suivre ...
Les news de chez Yahoo concernant la pédophilie. Actualité au jour le jour.# liens >Boylovers stats >images >avertissement

Encore des problèmes graves avec les téléchargements,

http://www.commentcamarche.net/forum/affich-5049012-pedophiles

Encore des problèmes avec les téléchargements (illégaux et autres) et des personnes ne sachant que faire ni ou s'orienter
Merci à la diffusution médiatique des mesures à prendre quand des internautes se retrouvent face à ce genre de choses.On connait bien le numéro du Samu le 15 en cas d'urgences non?

mercredi, août 27



Un lien précieux d'un chercheur au CNRS

Sisyphe: http://sisyphe.org/

Des publications de qualités, des livres, écrits par un chercheur au CNRS, à consulter trés souvent,

Syringa

Aux Etats Unis, les enfants témoignent devant le Congrés des dangers du NET

20 octobre
Témoignage poignant d’une victime de pédophilie sur Internet au Congrès US
Témoignage poignant d’une victime de pédophilie sur Internet au Congrès US
«Je suis la fille de 13 ans de Pittsburgh qui a été attirée par un prédateur sur Internet, emmenée au loin et transformée en esclave » : le témoignage d’Alicia Kozakiewicz devant des parlementaires américains illustre la réalité sordide de la pédophilie sur Internet.« Mais j’ai été sauvée, et je parle aujourd’hui au nom de toutes ces jeunes filles qui ne seront jamais entendues », poursuit l’étudiante en psychologie, aujourd’hui âgée de 19 ans, au cours d’une audition au Congrès consacrée à la lutte contre les prédateurs qui utilisent le Net pour tromper et attirer de jeunes victimes.Alicia a raconté comment, alors qu’elle était une adolescente qui souffrait d’ennui, elle est devenue amie d’une « belle fille rousse » sur un site de socialisation en ligne. « Elle n’ignorait rien de moi. Nous partagions nos secrets, des photos de l’école... mais malheureusement Christine était un leurre : Christine était en fait un adulte pervers nommé John. »Alicia a été kidnappée le jour de l’an 2002 dans la maison de ses parents en Pennsylvanie (Est) par son « amie » d’Internet. Elle a été emmenée en Virginie (Est), où elle a été soumise à de terribles abus sexuels. « Chaque centimètre de mon corps de 45 kilos a été violé », dit-elle posément lors de l’audition, dans un témoignage qu’elle a soigneusement préparé.Trois jours après sa disparition, des agents du FBI (police fédérale) et d’une unité de la police de Pennsylvanie spécialisée dans les crimes contre les enfants l’ont retrouvée et libérée, grâce à l’instrument qui avait servi à l’enlever : Internet. Selon l’agent spécial Flint Waters, qui travaille dans le Wyoming (Ouest) pour le bureau d’enquêtes criminelles du ministère de la Justice, Internet a permis aux pédophiles de former un cercle regroupant « peut-être des millions de personnes dans le monde ». « Pister ces criminels sur Internet est le meilleur moyen à notre disposition pour sauver les enfants », insiste-t-il.Les fournisseurs d’accès comme Yahoo – qui a été utilisé pour retrouver l’agresseur d’Alicia – ou AOL se sont engagés à coopérer avec les agences fédérales dans le combat contre l’exploitation des enfants. La loi américaine les oblige à signaler aux autorités tout trafic de pornographie infantile sur leurs réseaux, sous peine de pénalités d’au moins 100 000 dollars par jour.Dans son témoignage, Grier Weeks, directeur de l’Association nationale de protection de l’enfance américaine, a estimé que « des centaines de milliers d’individus aux États-Unis sont actifs dans la pornographie enfantine ». « S’il y avait des centaines de milliers de braqueurs de banques dans la nature, nous déclarerions l’état d’urgence. Mais ce ne sont que des enfants », a-t-il souligné avec amertume.« Nous sommes débordés. Nous manquons de financements. Nous sommes noyés dans une vague de tragédies et nous ne disposons pas des ressources suffisantes pour sauver ces enfants », a plaidé de son côté l’agent Flint Waters.Mais c’est à Alicia Kozakiewicz qu’est revenue la conclusion de cette audition : « L’ogre est bien réel et il vit sur Internet. Il est dans mon ordinateur, dans le vôtre, et pendant que nous sommes ici, il est à la maison avec vos enfants », a-t-elle averti.

A toutes les victimes


Arretons les dégats, unissons Nous

La Suisse introduit la notion de Grooming

Pédophilie sur internet: Eveline Widmer-Schlumpf envisage une nouvelle norme en Suisse
27.08.2008 11:21
La Suisse envisage l'introduction d'une norme pénale contre le "grooming", la technique utilisée sur internet par des pédophiles pour mettre des enfants en confiance. De tels contacts seraient punissables, a expliqué Eveline WidmerSchlumpf dans un entretien au "Blick". Pour la conseillère fédérale, une telle norme correspond aux exigences de la Convention du Conseil de l'Europe sur la protection des enfants. Il appartiendra donc aux experts du département de la Justice de faire des propositions aussi vite que possible. Mais la prévention auprès des jeunes reste prioritaire, selon la ministre. (SWISS TXT)