mercredi, juin 25

l'enfant et la cybercriminalité

L’ENFANT ET LA CYBERCRIMINALITE
Je vais aborder avec vous un sujet que l’on tait pour de multiples raisons, la cybercriminalité sur internet. C’est un bien joli mot en écriture, mais qui cache bien des horreurs, des victimes., femmes , hommes, et surtout nos enfants.
Pour mon premier article je vous parlerai des Tchates, ou encore appelés groupes de discusion.Je vais vous dire toute la vérité sur cette technique de communication. Déjà, si vous « tapez » tchates gratuits sur votre moteur de recherche (Google), vous vous apercevrez que les trois quarts s’adressent aux ados, et que certains mentionnent même le mot sexe. Les enfants sont la principale nourriture des Tchates, et bien sur, s’ils sont là, les autres, « les prédateurs », « les initiateurs » y sont aussi. Vous devez savoir que ces professionnels des tchates, vous repèrent très vite. Souvent cultivés, attentifs, ils vous font parler de vos ennuies avec vos parents, et doucement une relation s’installe entre l’enfant et l’initiateur. Sachez qu’ils sont très équipés, possèdent des scripts qui permettent de tout enregistrer, de traceurs, qui relèvent votre IP de votre ordinateur, et qui permet de vous situer géographiquement. En outre, même si vous changez de pseudo, ils vous retrouvent avec cette technologie et savent même quand vous vous êtes connecté la dernière fois. Bref, vous êtes ferré et vous ne le savez même pas. Vos conversations enregistrées circulent sur le salon, et d’autres vous repèrent aussi, il y a échange d’informations. Par ailleurs je sais que vous les jeunes allez sur des tchates qui ne sont pas de votre âge, c’est si facile, juste une petite icône qui demande si vous avez 18 ans, et vous cliquez dessus, n’est ce pas ? et là, vous êtes encore plus en danger, car un adulte sait de suite que vous êtes un jeune par vos écrits.
Aussi, je préconise aux parents d’installer un contrôle parental (Zone Alarme est assez performant) et de cocher toutes les cases présentant un danger, y compris les groupes de discussions, car je vous le dis, on est dans la zone rouge avec les tchates, donc stop.
Si vous allez sur un forum de jeunes, les consignes de sécurité, à savoir : si quelque chose dérange l’enfant, en parler de suite avec ses parents, sur un forum, ne pas dire son nom, prénom, âge, ville ou on habite, ni l’établissement scolaire fréquenté. Ne jamais parler de sa famille, frère, sœur, ne pas donner son numéro de téléphone, ne pas mettre sa photo surtout pas,
Un livre vient de paraitre « internet et moi », un guide pratique pour les ados.
Enfin, parents, je vous conseille de vérifier tous les jours l’historique de la navigation, de s’assurer que l’enfant n’enlève pas le contrôle parental pour aller tchater.
Mon second article traitera de MSN, les risques, et les précautions à prendre.Et en conclusion, je vous fais part de la dernière jurisprudence sur l’enfant et les dangers des tchates.Je suis sure parents, que vous commenterez ces conclusions avec vos enfants pour qu’ils comprennent bien que les Tchates ne sont pas un jeu.


2°) L’utilisation du réseau Internet aux fins de préparer ou de commettre des atteintes sexuelles sur des mineurs
L’Internet offre aux agresseurs potentiels de nouveaux moyens d’identifier une future victime, puis de tisser avec elle des liens et une intimité. L’approche se fait le plus souvent sur des forums de discussion pour les jeunes.
Il n’existe pas, en droit français, d’infraction décrivant spécifiquement le fait de rechercher les faveurs sexuelles de mineurs, en ligne ou hors ligne, ou encore d’aller à la rencontre d’un mineur dans l’intention de commettre sur lui une atteinte ou agression sexuelle ou un viol.
Seuls sont susceptibles d’être poursuivies : l’agression sexuelle ou la tentative d’agression sexuelle (art 222-27 à 222-31 du code pénal), le viol ou la tentative de viol sur mineurs, et le proxénétisme (art 225-7 et 225-7-1 du code pénal). Le fait que le mineur victime ait été mis en contact avec l’auteur des faits ou que l’infraction ait été réalisée grâce à l’utilisation d’un réseau de télécommunication aggrave les peines.
Le TGI de Brest a condamné le 23 décembre 2004 un homme de 47 ans à 3 ans d’emprisonnement dont 18 mois de sursis avec mise à l’épreuve assorti de suivi médico-psychologique pour avoir commis une atteinte sexuelle sur une mineure de 13 ans rencontrée sur Internet. D’autres affaires seraient encore en cours d’instruction ; la presse se fait régulièrement l’écho de mise en examen de suspect d’agressions sexuelles, de viols ou encore de proxénétisme sur des mineurs rencontrés sur les espaces en ligne.
L’article 227-22 du code pénal punit également le fait de « favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d’un mineur », tel que d’exciter un mineur à la débauche. La peine est de 7 ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende « lorsque le mineur a été mis en contact avec l’auteur des faits grâce à l’utilisation, pour la diffusion de messages à destination d’un public non déterminé, d’un réseau de télécommunications ».
Un proxénète de 28 ans a été interpellé à Paris en octobre 2004; il est soupçonné d’avoir contraint des mineurs qu’il recrutait par « chat » (forum de discussion sur Internet) à se prostituer. Sur ces forums sont souvent présent des pédophiles ou des prédateurs.
Conclusion
L'Internet est ainsi devenu un vecteur essentiel de promotion en matière d'exploitation sexuelle. Un label « Net+sûr » a été lancé à l’initiative des fournisseurs d’accès Internet en France (AFA) afin de lutter contre les contenus pédo-pornographiques. Ce label est apposé sur les portails des hébergeurs et des fournisseurs d’accès à Internet membres de l’AFA, comme celui de Neuf Télécom ou de Wanadoo. Sur ces deux sites, le logo figure en bas de la page d’accueil.








Aucun commentaire: