mercredi, août 27

Un article de Monde sur les controles parentaux à surveiller

Je complèterai cet article sur la nécéssité d'une prévention publique, très largement médiatisée, globale, est individualisée par ce type d'affaire, que les médias relatent tout , absolument tout, sites, moyens employés, que l'on induise une véritable information des faits, qui seraient largement préventive.Les pays helléniques le font, pourquoi pas en France? On parle encore des parents, moi je dis STOP à ces "accusations" culpabilisantes, et je remets le débat dans les mains des médias, et du pouvoir politique, (je ne parle pas d'une certaine municipalité, qui tent de préserver son administration et les administrés, mais qui recueille toutes informations pour leurs propres enfants, au cas ou!, car bien sur , ils sont aussi sur MSN et sur la Toile)A ce niveau, aucune médiatisation n'est possible, une réflexion collective est urgente en FRANCE.

INTERNETLes logiciels de contrôle méritent d’être contrôlés... par les parents
Quatre et cinq ans de prison ferme. Il s’agit des peines prononcées, le 2 juillet, par le tribunal correctionnel de Rouen contre deux internautes qui avaient planifié, via Internet, l’enlèvement, la séquestration, le viol et la torture d’une fillette. C’était sur la messagerie instantanée de Microsoft (Windows Live Messenger) que Christian Cadart et Hervé Limbour, deux hommes âgés de 49 et 42 ans, discutaient de leurs délires pervers, cachés derrière les pseudos de Helliot et Diablo. En mars 2007, un internaute belge de l’association Child Focus alertait la justice de son pays. Un policier belge s’infiltrait alors dans le réseau avant d’interpeller les deux cyber-pédophiles en mai 2007, sans qu’ils aient pu réaliser leur plan. «Ce jugement est une véritable mise en garde aux pédophiles», estime Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la famille, dont la lutte contre la cyber-pédophilie est une priorité. Le 15 juin, après une rencontre avec Pamela Passman, vice-présidente Global Corporate Affairs de Microsoft, elle annonçait un accord avec le géant américain pour la mise en œuvre d’une campagne de sensibilisation sur les dangers que représente le Net pour les mineurs. La secrétaire d’Etat louait, par ailleurs, la qualité du système de contrôle parental de Microsoft lié à la messagerie instantanée (Windows Live Messenger). Avec ce logiciel, téléchargeable gratuitement, les parents ou tuteurs peuvent refuser à une personne qu’ils ne connaissent pas d’engager une conversation sur Internet avec leurs enfants. Limites Pour pouvoir «chatter» avec un «nouvel ami», le parent devra l’autoriser grâce à un mot de passe. S’il n’est pas près de l’ordinateur lorsqu’une demande arrive, il peut être sollicité via le webmail Microsoft (Hotmail) et valider le contact à distance. Ce contrôle se décline en deux versions : l’une pour l’ordinateur, l’autre pour le téléphone mobile. Le système a néanmoins ses limites : «Les paramètres de contrôle parental s’appliquent uniquement aux ordinateurs sur lesquels le contrôle parental est installé», peut-on lire dans les conditions d’utilisation. «C’est dans ce contexte que notre système fonctionne pleinement», confirme Thomas Romieu, directeur stratégique et marketing de MSN France. Il est pourtant difficile pour les parents de contrôler l’ensemble des points d’accès à Internet qu’un adolescent peut avoir à sa disposition (école, amis, cybercafé, etc.). Et ce n’est pas la seule faille du système : il existe de nombreux web messengers qu’il est possible d’installer sur un ordinateur sans disposer des droits administrateurs, et donc potentiellement sans l’aval des parents. Des systèmes comme Meebo, Trillian et Ebudd permettent de se connecter sur les principaux types de messagerie instantanée (MSN, Google, Yahoo…) et de communiquer entre eux, loin des yeux et des oreilles des parents. Il s’agit «de systèmes utilisés seulement par les geeks [les fanas d’informatique]», minimise une porte-parole de Microsoft. Tests comparatifs Enfin, pour soumettre leurs enfants au contrôle parental de Microsoft, les parents devront livrer à la multinationale les coordonnées de leur progéniture : nom, prénom, sexe, âge, résidence… «Nous n’avons pas l’intention d’utiliser ces données à des fins marketing», rassure Thomas Romieu. Après avoir recommandé le système de MSN, la secrétaire d’Etat présentait, le 24 juin dernier, les résultats des tests comparatifs sur la qualité des logiciels de contrôle parental. Ces programmes, mis à disposition par les fournisseurs d’accès à Internet (FAI), permettent de filtrer le Web et d’interdire l’accès à certains sites. Numericable se classe en tête de ce classement réalisé par l’association e-Enfance, qui se consacre à «la sensibilisation des risques d’Internet vis-à-vis des enfants» ; il devance de peu Orange. Darty se classe dernier, Free et Neuf se partagent l’avant-dernière place. En matière de communication, cette bonne note accordée à Numericable est une aubaine. Elle tend à faire oublier que, de février à juin 2007, le câblo-opérateur était «sous surveillance» de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en raison des nombreuses plaintes de ses abonnés, liées à l’indigence de ses services. Aujourd’hui, le flot de plaintes d’utilisateurs a diminué, mais il n’est toujours pas tari. Misericable.org, portail des abonnés désabusés de Numericable, publie une pétition destinée à «comptabiliser les mécontents du câble». Elle affiche, à l’heure actuelle, plusieurs milliers de signatures. Eric NUNÈS © Le Monde 2008

INFORMATIQUE: Tous au clavier…

COMPLÉMENT D’ENQUETE: Et si on sécurisait (un peu) Windows





Aucun commentaire: