lundi, juillet 21

Et maintenant, on a à faire à de la pédophilie virtuelle

Pédophilie virtuelle
par Marie-Laure Hardy,


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Les associations de protection de l'enfance s'insurgent contre l'usage d'images de synthèse
L'utilisation d'images de synthèse pornographiques représentant des mineurs serait l'un des moyens de contourner la loi: difficile d'engager des poursuites lorsque les enfants mis en scène n'existent pas. Pour pallier cette éventuelle dérive, le nouveau ministre de la Justice de George W. Bush, John Ashcroft, vient de demander la condamnation des images pédophiles fabriquées sur ordinateur, considérant qu'elles incitaient au passage à l'acte. En France, les associations de protection de l'enfant sont du même avis: «Il y a pédophilie à partir du moment où il y a suggestion d'une mise en scène pornographique, que ce soit en images virtuelles ou non», affirme Jacqueline Darmigny, présidente d'Enfance et Partage. En théorie, de telles images tombent déjà sous le coup de la juridiction française: la loi du 17 juin 1998 punit la diffusion de «l'image ou [de] la représentation d'un mineur» présentant un caractère pornographique. «Le terme ?représentation? met un frein à toutes les dérives, puisqu'il peut inclure les images de synthèse», soutient Eric Barbry, avocat spécialisé dans le droit d'Internet. Car c'est bien sur la Toile, refuge des sites pédophiles, que la question des images virtuelles se pose avec le plus d'acuité.

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