lundi, juillet 21

Les questions que vous vous posez souvent

Quels sont les moyens policiers mis en place pour lutter contre la pédophilie sur Internet ? Bien qu’Internet se soit démocratisé depuis plus de dix ans, les dirigeants des polices n’ont pas encore réellement pris conscience de l’ampleur de cybercriminalité. Des structures naissantes apparaissent mais la connaissance et les moyens à disposition des « cyber-policiers » sont encore insuffisants. De plus, le travail en tant qu’agent infiltré est la meilleure solution pour lutter efficacement contre les réseaux de pédophiles mais les dispositions légales n’existent pas, à l’exception de l’Allemagne et des USA qui sont pionniers dans le domaine. Les enquêtes transfrontalières sont très difficiles à cause d’une législation stricte et contraignante, perturbant l’efficacité et la rapidité de la transmission d’éléments d’informations. La coopération manque notamment en matière de bases de données communes, tant pour les auteurs que les victimes. Il ne faut pas oublier que la répression est le dernier maillon de la chaîne. Elle est actionnée quand tous les systèmes de prévention et d’éducation n’ont pas joué leur rôle.
Je maîtrise l’informatique et je désire traquer les pédophiles. Est-ce légal ? Ce type de travail reste de la compétence de la police quand bien même les moyens et les compétences font défaut. AiG ne cautionne en aucune manière les investigations menées par des personnes privées pour trouver des contenus pédophiles sur Internet.
Quel est le lieu de prédilection des réseaux pédophiles ? Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas dans les sites Web que les pédophiles opèrent. Ces sites sont créés presque uniquement à des fins lucratives par le paiement d’un abonnement. Les pédocriminels (consommateurs frénétiques et producteurs d’images) se retrouvent principalement dans les communautés virtuelles, les newsgroups ou les canaux IRC.
Vais-je vraiment trouver des images de pédophilie dans les sites Web proposés sur Internet ? Il faut savoir que ces sites Web peuvent proposer :1.des images d’enfants nus avec ou sans paiement d’un abonnement (nudisme - pas illégal) 2.des images pornographiques d’adolescentes dont la moyenne d’âge est entre 14 et 18 ans (phénomène des lolitas, si la majorité sexuelle est respectée, pas illégal) 3.des dizaines de liens vers des sites pornographiques payants. Des bribes d’images à caractère pédophile sont affichées pour susciter l’intérêt du consommateur (portails - illégal mais rarement poursuivi) 4.des textes, des histoires ou des fantasmes de pédophiles au sens propre du terme. (libre expression - pas illégal) 5.le téléchargement implicite de logiciels de connexion, à valeur ajoutée, sur des serveurs informatiques d’images pornographiques (surtaxe téléphonique - pas illégal selon le message d’avertissement). 6.des images de pornographie impliquant des enfants visibles gratuitement dans une page d’annonce du site (preview). La visualisation de l’ensemble de la bibliothèque d’images nécessite le paiement d’un abonnement élevé. Il s’avère que bien souvent le site ne contient pas d’autres images illégales mais la personne ayant effectué la transaction au moyen de sa carte de crédit ne réclame pas au vu du site visité. Ainsi, le gérant du site encaisse allégrement ces sommes. (illégal) 7.des pages stockées sur des serveurs hébergeant gratuitement. Ces pages qui contiennent passablement d’images illicites sont éphémères. Les « comptes » sont ouverts et fermés rapidement. L’obtention de la nouvelle adresse ce fait par le biais d’autres canaux comme ICQ, Messenger, newgroups, etc.
Travaillant pour un service de protection de l'enfance, est-ce que j'ai le droit de constituer un dossier personnel en tant que personne privée si j'ai des soupçons quant à la présence d'un pédophile sur des chats privés où les autorités compétentes n'ont pas accès? Si vous dénoncez le cas et vous communiquez vos accès, la police pourra faire une enquête sans problème, car il ne s’agit pas dans ce cas d’une enquête sous couverture.

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