dimanche, juillet 20

Internet induit il des déviances de comportements?

Le pape critique l'influence d'Internet et de la télévision
Dans un discours prononcé lundi au Vatican, le pape Benoît XVI a critiqué l'influence parfois «destructrice» que peuvent avoir Internet et la télévision chez les jeunes.
«Sans aucun doute, les médias électroniques contribuent grandement à l'amélioration de la civilisation, a déclaré Benoît XVI dans son discours. Toutefois, une bonne partie de l'information qui est transmise à des millions de familles est souvent destructrice et néfaste», a remarqué le souverain pontife.«Nous reconnaissons tous que la beauté, une représentation du Divin, inspire et vivifie les jeunes, alors que la laideur et la vulgarité ont un impact négatif sur les comportements», a continué d'expliquer le pape.«Je demande donc aux dirigeants des conglomérats médiatiques influents de promouvoir et de protéger le bien commun, la vérité, la dignité humaine et les valeurs du mariage et de la vie familiale», a conclu le pape dans son discours.





Face à toutes les déviances d'internet, sur nous memes, sur nos enfants, face à nos comportements devant un écran, haine, sexe, "meurtre virtuel", pulsions diverses, je me suis posée la question suivante, internet induit il des comportements ? j'ai trouvé une première réponse auprès de la religion.







L’effet caméléon (traduction d’une expression anglo-saxonne Chameleon effect) est une théorie en marketing et psychologie de l’influence qui stipule que l’on accède plus favorablement aux sollicitations de quelqu’un si celui-ci, de manière réelle ou déguisé, nous donne l’impression d’avoir quelque-chose en commun avec nous.
Ainsi, une personne qui semble partager des caractéristiques que nous possédons nous-mêmes sera plus favorablement perçue et ses requêtes seront plus favorablement acceptées. Afin de vérifier ce postulat, un certain nombre de recherches ont été conduites, par nos soins, dans le cas de la communication par Internet.
Ici encore, le laboratoire GRESICO et le laboratoire CREM apparaissent être les premiers à avoir investi ce mode de communication dans le cadre de ce paradigme théorique





Deuxième réponse, l'effet caméléon





http://www.media-awareness.ca/francais/ressources/galerie_de_presse/communiques/2005/jcmb.cfm





Troisième réponse par nos petits canadiens, les plus "branchés" à internet, et les solutions mises en place un article intéressant.







30 décembre 2007 - Techniques de l'influence

La notion d’influence recouvre à la fois une faculté psychologique (celle que possèdent certains de convaincre ou de susciter l’imitation, de changer un caractère ou un comportement), puis une catégorie sociologique (l’influence des médias, des intellectuels, les groupes et réseaux dits justement d’influence…), mais c’est aussi une forme politique du pouvoir (l’influence est alors ce qui ne ressort pas aux relations d’autorité, de violence ou de contrat et qui, néanmoins fait agir les hommes). C’est même une méthode géopolitique (l’influence s’oppose alors à la puissance en tant que capacité qu'ont certains acteurs internationaux de susciter un soutien ou une approbation hors de leurs frontières, ou de peser sur la décision d’un autre acteur). Du coup, hors la guerre (et encore, elle a besoin d’être redoublée par une guerre de l’information) il n’y a guère d’action extérieure d’un pays, d’un discours aux Nations Unies à la négociation d’un contrat, d’un encouragement au cinéma national à une opération humanitaire après le tsunami qui ne puisse comporter une dimension d’influence, puisqu’elle vise à obtenir un comportement d’autrui. Ceci peut aller jusqu’à l’instrumentalisation du terrorisme (par sa dimension de défi symbolique et de menace, il est aussi, après tout, un mode d’influence). Et comment oublier la notion de zone d’influence ? Cette dernière catégorie un peu passée de mode avec la fin de la guerre froide désigne la situation où un acteur jouit d’une situation d’exclusivité ou de non concurrence sur un territoire échappant à sa souveraineté mais où les autorités locales se comportent comme spontanément de manière conforme aux intérêts de la puissance «influente». Nous vivons des temps de démocratie d’opinion, d’explosion des médias, de montée en puissance de l’expertise, des «autorités morales», des ONG et autres représentants de la société civile, d’internationalisation des courants d’opinion, d’appels perpétuels à la gouvernance et au consensus…, autant de facteurs qui font souvent apparaître l’influence comme une panacéeAjoutons que l’influence est une tête de Janus : une de ses faces ne regarde que vers l’apaisement. Séductrice, elle sert alors à désarmer, à concilier, à amener les autres à partager vos desseins ou pour le moins à les dissuader de recourir à la force. C’est une machine à économiser de la puissance et de la violence. Mais son autre visage est celui de l’agression, de la déstabilisation, de la désinformation, de la manipulation par l’information.En théorie, il existe plusieurs méthodes d’influence, dont aucune ne peut vraiment se trouver à l’état chimiquement pur et qui se mêlent toujours à un degré ou à un autre :Rayonner : l’influence est alors affaire de prestige, imitation ou admiration. Le rayonnement d’un pays se mesure aux valeurs qu’il est censé porter, à son image dans les forums internationaux, à ses hommes célèbres, à l'attraction qu’exerce son mode de vie ou sa prospérité, à la diffusion de sa culture depuis la « culture cultivée » des écoles littéraires et artistiques jusqu’aux produits des industries du disque ou de l’audiovisuel, à sa capacité de susciter des modes hors de ses frontières, à l’usage de sa langue, à la réputation de ses universités ou de ses entreprises… En France nous aimons nous aimons nous considérer comme le pays des droits de l’homme, du multilatéralisme, de la culture, de la qualité de vie, etc., et avons trop souvent tendance à ne compter que sur cela. Cela peut provoquer un certain agacement chez nos partenaires : personne n’a envie d’acheter des TGV à un pays parce que c’est celui de Molière, ni d’y faire les Jeux Olympiques de 2012 parce qu’il fait vanter par Deneuve et Depardieu les charmes de Paris.Persuader : la persuasion mobilise des techniques pour faire adhérer un sujet à une affirmation, vraie ou fausse. Il s’agit donc de l’amener à croire à la véracité d’un fait ou d’un jugement énoncé de manière appropriée et à son intention. La sophistique et la rhétorique antique, la propagande religieuse ou politique du XVI° siècle à nos jour, la publicité et toutes les techniques contemporaines au nom barbare de marketing politique, storytelling ou psyops n’en sont que des variantes. Inversement, plusieurs décennies de travaux de psychologie sociale et de sociologie des médias, commencés dans années 1920, ressemblent à un long commentaire sur ce pouvoir présumé des médias, des leaders d’opinion, des conformismes sociaux, des minorités actives…. Dans la langue de tous les jours persuader et influencer son souvent utilisés comme synonymes. Du coup, certains acteurs envisagent les politiques d’influence comme une stratégie du message destinée à «gagner les cœurs et les esprits» : faire parvenir des mots convaincants ou des images séduisantes à une population cible. Ce qui semble plus facile à notre époque de mondialisation de la communication : un douanier pouvait arrêter un libelle imprimé à l’étranger sous Napoléon, il n’arrête plus les ondes radio pendant la seconde guerre mondiale, ni aujourd’hui les télévisions par satellite et moins encore les électrons sur Internet. Encore faut-il que les messages trouvent des récepteurs prédisposés.Contrôler : la stratégie du message peut être complétée par une stratégie du vecteur. Celui qui «fait l’agenda» comme disent les anglo-saxons, celui qui dirige l’attention sur un thème ou un débat, ou plus simplement, celui qui possède des médias où il peut faire prédominer une vision du monde ou diffuser un certain type d’information jouit d’un avantage. La prolifération des chaînes internationales d’information en plusieurs langues internationales en fournit un excellent exemple. CNN et Fox International, BBC International, Deutsche Welle, Al Jazeera, al Arabyia, Tele Sur, CCTV, Russia Today, France 24, demain une télévision « africaine » : celui qui n’a pas « sa chaîne » pourra-t-il vraiment parler dans le concert des nations ?Formater (un stade qui peut prolonger la persuasion et du contrôle des flux d’information). Il s’agit, cette fois, de jouer sur les codes mentaux, sur les catégories qu’emploient les sujets, sur les termes dans lesquels ils pensent la réalité. Dans des genres très différents la diffusion de la philosophie marxiste-léniniste ou la promotions d’une langue, l’action d’ONG dénonçant tel régime ou soutenant les associations de tel pays, l’adoption d’un système de comptabilité ou d’une équivalence de diplômes, le choix de certaines normes techniques ou le poids d’un système éducatif sont autant de modes de « formatage », qu’il touche les comportements des élites ou les goûts de futurs consommateurs comme dans les pratiques dites de «social learning».Inspirer est une technique plus subtile encore où la suggestion agit très en amont sur le processus de décision ; l’idée voyage de tête en tête, se trouve traduite, adaptée et réappropriée à chaque fois. Les think tanks servent typiquement à jouer le rôle d’intellectuels collectifs offrant aux décideurs des solutions, des propositions, des thèmes des catégories mentales (parfois un vocabulaire), des grilles d’analyse, … qui se traduiront au bout de la chaîne par des mesures effectives. Mais les ONG ou les lobbies affirment aussi leur emprise et leur expertise en produisant des analyses, de thématiques, parfois de simples vocables qui seront repris par les médias et par la classe discutante pour ne pas dire dirigeante. « Inventer »la notion de développement durable, de guerre préemptive ou de droit opposable au logement : voilà une forme indéniable de l’influence. Mais il ne suffit pas de produire, il faut aussi « distribuer » : trouver des relais, combiner une cosmétique (bien présenter les idées), une balistique (bien les faire parvenir à leur cible), une logistique (les bons moyens). Avec parfois des succès étonnants : un Al Gore battu par Bush aux présidentielles réussit une gigantesque opération publicitaire avec son film «Une vérité qui dérange», sorte de méga Powerpoint hollywoodien sur le réchauffement climatique, et finalement récompensé par un prix Nobel.Agir en réseau. Sans doute la forme la plus commune et la plus évidente de l’influence : établir des coopérations pour des objectifs communs, utiliser des liens personnels, culturels ou autres pour choisir ses points d’action. Les individus l’emploient dans la vie de tous les jours pour obtenir un avantage ou défendre un intérêt. Mais c’est aussi un mode d’action politique sur et par l’opinion. C’est éventuellement un mode conflit pour des groupes motivés par l'idéologie et capables de trouver des alliées, le temps de concentrer leurs forces sur un objectif (nous pensons ici à la pratique altermondialiste de «l’essaimage» théorisée par Toni Negri), tandis que l’établissement de réseaux est une des composantes d’une politique nationale d’influence. Parallèlement une notion joue un rôle croissant avec le développement d’Internet : celle de réseaux sociaux. Ce quasi pléonasme renvoie à la faculté qu’offre le Net (lui-même un réseau par définition) de créer des relations instantanées, de produire du commentaire et de l’évaluation incessants sur tout depuis le fonctionnement d’un gadget jusqu’à des questions de politique internationale, de créer des courants d’opinion transnationaux en un instant qui concurrencent et inspirent les médias classiques. Car toute influence dépend largement de conditions techniques.Pour ne prendre qu’un exemple, l’apparition du Web 2.0 (un terme à la mode pour désigner de nouvelles applications collaboratives sur la toile comme les blogs, les sites de partage de vidéo ou de musique, les RSS, les Wikis, les « nuages de mots » ou tag clouds qui expriment visuellement les mots clés liés à une page Web..) en sont la meilleure illustration. Ces nouveautés techniques se traduisent par des innovations culturelles et sociales : prolifération du journalisme citoyen, multiplication des espaces qui permettent à chacun de publier pratiquement sans censure, sans budget et sans bagage technique, encyclopédies collaboratives auxquelles tout un chacun peut participer, développement des réseaux sociaux partageant un même centre d’intérêt, forums, votes et recommandations, partage de vidéos, multiplication d’espaces de commentaire et de discussion… font du Web une sorte d’œuvre collective ouverte et instable, un champ traversé de flux d’information incontrôlée qui correspondent à autant de déplacements erratique de l’attention des internautes. Ce n’est pas l’auteur (qui a lui-même son blog avec fil RSS et enseigne sur un campus virtuel, etc.) qui s’en indignera mais il y a une rançon à payer pour toutes ces possibilités. La stratégie du tricheur qui lance des rumeurs, crée artificiellement des pôles d’attraction, simule des mouvements d’opinion … peut être payante tandis que certains groupes peuvent être tentés par l’autisme numérique : s’enfermer dans une bulle d’information où l’on ne rencontre que des internautes qui partagent les mêmes convictions (éventuellement extrémistes, délirantes…).





Les techniques de l'influence, un article trés ambitieux







Interactions par Internet
La santé des adolescents et le cyberespace
Stephen J. Genuis, MD, FRCSC, DABOG Shelagh K. Genuis, MLIS
Si Internet offre des possibilités sans précédent d’accéder rapidement et efficacement à l’information, au divertissement et aux interactions sociales, il affecte néanmoins la santé et le bien-être des utilisateurs. Les adolescents sont de fervents adeptes d’Internet et les médecins devraient être conscients des répercussions sur la santé de la communication par Internet. Le présent éditorial se penche sur les risques possibles de la communication par Internet, et sur le rôle important que jouent les médecins par rapport à ces risques dans la pratique clinique et sur leurs fonctions primordiales de promoteurs de la santé1.
L’exploitation des adolescents par les contacts en ligne
Internet est devenu partie intégrante de la vie des adolescents. Les jeunes établissent et maintiennent des contacts, et beaucoup discutent en tout anonymat de sujets privés dans l’intimité de leur chambre, à l’insu de leurs parents2-5. La «fréquentation» des bavardoirs est devenue une habitude.
Même si certains adultes en sont toujours à s’adapter à l’explosion d’information et de communications en direct6, il est pratique courante pour les adolescents de communiquer et de chercher dans Internet des renseignements sur la santé ou de faire leurs devoirs7,8. Des ouvrages médicaux soulèvent des préoccupations concernant les comportements à risque dans Internet, surtout entre des adolescents et des étrangers. Une étude révèle que 74% des répondants adolescents signalaient avoir eu des contacts par courriel ou clavardage avec un étranger10. Un sondage réalisé par le gouvernement canadien a fait valoir que la plupart des adolescents avaient visité des bavardoirs réservés aux adultes et que 15% d’entre eux avaient rencontré en personne au moins un des contacts initialement établis dans le cyberespace3. Ce ne sont pas toutes les interactions avec des étrangers qui comportent des répercussions néfastes, mais les données se font de plus en plus nombreuses à l’effet que l’absence d’indices sociaux fondamentaux comme l’âge, et le recours fréquent à des identités fabriquées dans les rapports en ligne pourraient favoriser les abus de confiance dans les relations11-14.
Certains forums dans Internet offrent également le contexte social souhaité par les adultes intéressés à voir des contacts sexuels avec des enfants13,14. Jaffe et Sharma, dans leur étude sur les personnes qui séduisent des mineurs dans les bavardoirs, se sont dits surpris du grand nombre de personnes qui sont accusées de cyberpédophilie (une interaction en ligne de nature sexuelle entre un adulte et un mineur) qui n’ont pas d’antécédents de déviance sexuelle12. L’exposition des jeunes gens à des contenus sexuels dans le cyberespace ne se limite pas aux conversations en ligne avec des étrangers; 25% des répondants à un sondage national auprès de jeunes de 10 à 17 ans ont dit avoir été exposés sans le vouloir à des images à connotation sexuelle durant l’année qui précédait15.
La plupart des parents sont conscients de la nécessité de mettre en garde leurs enfants contre les dangers de la rue mais nombreux sont ceux qui ne son pas au courant des activités de leurs enfants dans Internet et des dangers potentiels du cyber­espace. Parce que plusieurs jeunes gens utilisant Internet sont exposés à des offres sexuelles à leur encontre, (les médecins) et les parents devraient être préparés à renseigner les jeunes sur la façon de répondre aux sollicitations sexuelles en ligne, notamment les encourager à divulguer et à signaler de telles situations, et à en parler16.
Le risque de maladies transmises sexuellement
De récentes études font état d’un nombre grandissant de personnes qui se trouvent de nouveaux partenaires sexuels par l’entremise des bavardoirs dans Internet et du fait que ceux qui cherchent des partenaires dans Internet ont des taux plus élevés de maladies transmises sexuellement (MTS)17-19. Les jeunes adultes à la recherche de partenaires sexuels dans Internet courent un plus grand risque de contracter des MTS que leurs pairs18. Cette tendance représente un sérieux problème de santé publique. Les renseignements sur les partenaires sont habituellement incomplets et peuvent même se limiter au surnom utilisé en ligne, ce qui complique le retraçage des partenaires sexuels des personnes atteintes de graves MTS12. L’intimité accélérée et la baisse grandissante de l’inhibition s’observent fréquemment dans les relations par Internet, et l’activité sexuelle en ligne a une forte probabilité de se traduire par des contacts sexuels directs20-22. Il est essentiel, sans critiquer vertement le médium, que les médecins discutent de ces risques avec les patients23 et les renseignent sur la réduction des risques.
Les cyberamis: un groupe de pairs invisibles
L’influence des pairs a un effet profond sur les attitudes, les choix et le comportement des adolescents24-27, et l’un des facteurs de prédiction les plus exacts du comportement d’un adolescent se situe dans le comportement perçu ou réel de ses amis26. Les ouvrages en pédiatrie recommandent fortement que les médecins encouragent les parents à surveiller les amis de leurs enfants et à décourager les amitiés intimes avec des pairs qui font preuve de comportements problématiques28. Par ailleurs, Internet complique la situation. Les parents devraient être mis au courant de l’influence possible des cyberamis et être incités à parler avec leurs enfants de leurs activités en ligne.
Même si les résultats de recherches sur l’influence des amis en ligne commencent seulement à être accessibles, il est évident qu’Internet donne accès à une variété de soutiens sociaux. Les échanges personnels dans le cyberespace procurent peut-être un soutien émotionnel à certains adolescents29, mais des données scientifiques font valoir que le soutien de pairs dans Internet pourrait renforcer des comportements antisociaux dans la vie de tous les jours. Dans le premier cas signalé de suicide en ligne, Brandon Vedas, un jeune homme de 21 ans, a consommé une dose mortelle de drogues et d’alcool alors qu’il était encouragé par des «amis» du bavardoir qui étaient branchés à sa caméra espionne30. Les professionnels de la santé, les éducateurs et les parents devraient se rappeler qu’en dépit du savoir-faire technologique de nombreux jeunes gens, une discussion concernant la sécurité des interactions et des relations dans Internet devrait faire partie intégrante des conseils à prodiguer à l’adolescence.
Les rôles des médecins
Il importe que les médecins de famille comprennent les risques reliés à la santé découlant de certaines activités en ligne et soient disposés à participer à l’éducation des enfants, des adolescents et des parents31,32.
L’éducation des patients représente probablement l’approche la plus réaliste à adopter par les médecins, car les adolescents consultent rarement un médecin régulièrement33,34 et les parents peuvent avoir une plus grande influence sur les attitudes et le comportement des adolescents29,35-37. Il faudrait inciter les parents à enseigner à leurs enfants la réflexion critique et le divertissement avisé, à discuter de l’utilisation d’Internet et des dangers de communiquer en ligne avec des étrangers et de les rencontrer dans la vie de tous les jours, ainsi qu’à installer les ordinateurs dans des endroits bien visibles de la maison.
Conclusion
La communication dans le cyberespace est devenue une activité normale de la vie quotidienne de bien des gens. Les médecins ne devraient pas oublier de prendre en considération les comportements en ligne lorsqu’ils font la promotion de toutes les facettes de la santé. Sans pour autant considérer Internet comme un démon, il est cependant essentiel d’évaluer sérieusement les risques émanant de cet environnement encore nouveau et de prendre des mesures pour éduquer les jeunes à propos de l’importance d’une navigation en toute sécurité dans le cyberespace.
Dr Genuis est professeur agrégé au Département d’obstétrique et de gynécologie de l’University of Alberta. Mme Genuis est bibliothécaire de recherche.
Correspondance à: Dr Stephen Genuis, 2935-66 St, Edmonton, AB T6K 4C1; téléphone (780) 450-3504; télécopieur (780) 490-1803; courriel sgenuis@ualberta.ca
Les opinions exprimées dans les éditoriaux sont celles des auteurs et leur publication ne signifie pas qu’elles sont sanctionnées par le Collège des médecins de famille du Canada.






Au canada, le médecin de famille est parti prenante à toute prévention sur internet.Un article que je mets en rouge car il évoque par ailleurs toutes les MST contractées par les plus jeunes!!!
et ce que j'ai découvert sur internet, LES COMPORTEMENTS ANTI SOCIAUX.



Le sexe est un déviance certaine, lisez ce témoignage :http://www.sabyle.com/forum/viewtopic.php?p=4090

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