samedi, septembre 13

et une interpellation, et une de trop, j'enrage syringa

Un Cannois et un Antibois amateurs de pornographie infantile interpellés
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Des images insoutenables. Intolérables. Éminemment condamnables. Lorsqu'elle touche à l'enfance, la perversion sexuelle atteint le summum de la déviance. Et pourtant.
Durant des années, deux Azuréens (un Antibois et un Cannois) se sont rincés l'oeil devant des scènes de pornographie infantile, qu'ils avaient téléchargées sur leurs ordinateurs, via Internet. Deux mateurs pédophiles tombés dans les mailles du filet dressé par la police spécialisée allemande, sous l'égide d'Interpol.
Mercredi, un Antibois et un Cannois ont été successivement interpellés par la brigade des mineurs de Cannes. L'opération de traque sur Internet a débuté en janvier 2006. À partir de mots clés, tels « sexe », « young » et autres, les limiers de l'espace virtuel ont remonté la piste d'un réseau international de pédophilie. Et recensé pas moins de 83 « consommateurs » de ces images tabous sur tout le territoire français.
Zoophilie et abus sexuels
Minutieusement, les preuves informatiques de cet infâme trafic ont été recensées, et les voyeurs dûment identifiés.
Saisie par le parquet de Grasse, la police cannoise n'avait plus qu'à cueillir les délinquants sexuels azuréens : un informaticien antibois âgé de 45 ans, résidant du quartier de la Croix rouge, et un préparateur en pharmacie à Mandelieu, âgé de 39 ans, résidant à Cannes-la-Bocca. Le premier, chef d'entreprise, avait une compagne depuis quatre ans, et un enfant d'un précédent mariage. Le second, président d'une association en relation avec des jeunes, était célibataire. Des hommes ordinaires, au comportement pervers. Car l'Antibois avait téléchargé des milliers d'images illicites mêlant zoophilie, violence, et abus d'adultes sur des victimes innocentes, du nourrisson de quelques mois au jeune majeur de 18 ans.
Nouvelles expertises sur disques durs
L'homme a reconnu les faits, avouant même se masturber devant ces scènes obscènes. Il a été présenté devant le juge hier après-midi, avant d'être mis en examen.
Le deuxième suspect avait également stocké ces fichiers nauséabonds sur deux clés USB, même s'il a d'abord nié les faits. Placé en garde à vue et déféré au parquet aujourd'hui, il pourrait être jugé en comparution immédiate lundi.
Mais les disques durs des ordinateurs vont également faire l'objet investigations plus poussées par des experts informatiques. Avec l'espoir de remonter la source de ce réseau et son cortège d'horreurs.
Alexandre Carini

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